LES STRAUSSIENS
https://katehon.com/fr/article/lue-mise-genoux-par-les-straussiens
Jamais l’idéologie de Leo Strauss n’a été discutée dans le monde
juif avant le 11-septembre. D’un point de vue sociologique, il s’agit
d’un phénomène sectaire, pas du tout représentatif de la culture juive.
Toutefois, en 2003, les « sionistes révisionnistes » de Benjamin
Netanyahu conclurent un pacte avec les straussiens US, en présence
d’autres dirigeants israéliens. Cette alliance ne fut jamais publicisée.
Une des caractéristiques de ce groupuscule est d’être prêt à tout.
Par exemple, ils voulaient faire revenir l’Iraq à l’âge de pierre. C’est
effectivement ce qu’ils ont fait. Pour eux tous les sacrifices sont
possibles, y compris pour eux mêmes, pourvu qu’ils restent les
premiers ; pas les meilleurs, les premiers !
En 1992, un conseiller du secrétaire à la Défense, le straussien Paul Wolfowitz, rédigea le Defense Planning Guidance.
C’était le premier document officiel US reflétant la pensée de Leo
Strauss. Wolfowitz a été initié à la pensée de Strauss par le philosophe
états-unien Allan Bloom (ami du Français Raymond Aron), il n’a lui-même
connu que brièvement le maître à la fin de son enseignement à Chicago.
Cependant, l’ambassadrice US à l’Onu, Jeane Kirkpatrick, l’a reconnu
comme « une des grandes figures straussiennes ».
Depuis trente ans, ce document est patiemment mis en œuvre.
Le Traité de Maastricht inclut effectivement au titre V, article J4, un paragraphe 4 qui stipule : « La
politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le
caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de
certains États membres, elle respecte les obligations découlant pour
certains États membres du traité de l’Atlantique Nord et elle est
compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée
dans ce cadre ». Ces dispositions ont été reprises dans les différents textes jusqu’à l’article 42 du traité sur l’Union européenne.
Les
États, anciennement membres du Pacte de Varsovie, ont presque tous
adhéré à l’Union européenne. Cette décision a été un choix imposé par
Washington et annoncé par le secrétaire d’État James Baker juste avant
la réunion du Conseil européen qui l’a avalisée.
En 2000, Paul Wolfowitz fut, avec Zbignew Brzezinki,
l’orateur principal d’un vaste colloque ukraino-US à Washington,
organisé par les « nationalistes intégraux » ukrainiens réfugiés aux
USA. Il y prit l’engagement de soutenir l’Ukraine indépendante, de
provoquer une entrée en guerre de la Russie contre elle, et au final de
financer la destruction du rival renaissant des États-Unis.
https://t.me/ErwanKastel/9104
Le tout au nom de la démocratie.
Le gouvernement américain a tué plus de 20 millions de personnes dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale.