@Tolzan

Je vous crois sur parole, mais je ne vois pas le rapport avec ce que j’écris.

Je traite du système capitaliste comme ordre premier et qui est fondamentalement le même dans tous les grands pays, de la Chine aux USA en passant par la Russie ou l’UE et la quasi totalité des autres, c’est à dire, en paraphrasant Voltaire « l’esprit d’une nation capitaliste réside toujours dans le petit nombre qui exploite le grand à son profit, est servi par lui et le gouverne ». Tandis que la citation exacte de Voltaire est « l’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne ». Vous pouvez toujours trouver des différences de formes, mais pas fondamentalement.

Ce que j’affirme, c’est qu’ils se font la guerre pour ces divergences de formes, mais qu’ils en ont un besoin existentiel car la condition pour obtenir la soumission volontaire de sa population, c’est l’état d’urgence permanent. Ce que vous écrivez dit exactement cela !

C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux.

Sinon, une culture n’a pas besoin d’une nation pour naître, vivre et mourir, elle a uniquement besoin d’êtres humains et seule la perte d’intérêt des vivants peut la faire mourir, mais tant qu’il y aura des humains, même un seul pour la faire vivre, elle vivra, peu importe la culture mondiale. Sauf si ceux qui détiennent la force supérieure ordonnent l’éradication (voir génocide) de tous ceux qui défendent une culture que l’on veut faire disparaître. Mais sans cela, tout repose sur la volonté ou non de faire vivre une culture, qui n’a pas à s’imposer dans un sens ou dans l’autre dès lors où elle respecte le principe de liberté qui veut que la liberté de chacun s’arrête là où se pose la question de celle d’autrui, donc, tant que la question ne se pose pas, chacun doit être totalement libre.