@Hervé Hum Merci pour vos précisions !
Je pense que la grande majorité d’entre nous agissent sans vraiment savoir pourquoi... En fait, malgré ce que vous me dites, je n’arrive pas à saisir la différence entre réalité et vérité. Ou alors, si la réalité, c’est ce qu’on comprend de la vérité, je comprends le distinguo.
En tout cas, je crois que la vérité est transcendante, et que la connaitre implique de comprendre et connaitre les choses dans leur ensemble et depuis leur cause, donc... ça concernerait Jésus, Bouddha, ou toute personne qui trouverait la Pierre Philosophale, si je fais pas erreur sur ce rapprochement. Et au final, tout le monde, si on est réellement tous voués à retrouver le Verbe.

L’impression que j’ai, et peut-être que vous me rejoignez là-dessus, c’est que tout sujet entraine une dissonance, et que l’accès à toutes les différentes hauteurs de point de vue, ainsi qu’à l’Illumination elle-même, se font par réduction de dissonance cognitive.

Là encore, j’aime bien la métaphore chromatique : toutes les infos qu’on reçoit sont d’une couleur précise, dont la clarté dépend du « taux de vérité ». A chaque rupture de dissonance, tous les « pixels d’informations » concernés se fondent en une couleur. Au fur et à mesure des ruptures, on a de plus en plus de « blocs colorés » (les différents domaines de connaissance de l’Humanité...), et, à terme des réductions, ils se fondent en 3 couleurs primaires.

Un être qui aurait un cerveau « en 3 couleurs primaires » serait sans doute très proche de l’Illumination et redoutablement sage (je pense notamment à Krishnamurti, mais j’imagine qu’il y en a eu beaucoup d’autres...).

Et l’accès à la Vérité, donc la réalisation du Grand Oeuvre, ce serait lors de la réduction de la dernière dissonance cognitive : une fois que ces 3 couleurs primaires fusionnent, ça donne la couleur blanche (en synthèse additive).

D’ailleurs, j’avais pas pensé à ça, mais il s’agirait là d’une « trissonance » (dissonance entre 3 vecteurs), c’est peut-être lié justement à la vérité métaphysique qui se cache derrière.... Une spécificité de l’Oeuvre au Rouge... J’en sais rien, à creuser !