Alors quoi, on la fait ou on la fait pas, cette super-production hollywoodienne ? On pourrait commencer comme ça :

« Une lutte contre la montre est engagée. La survie à bord doit devenir de plus en plus critique […]
Le théorème de Torricelli énonce que le carré de la vitesse d’écoulement d’un fluide est proportionnel à la hauteur du fluide situé au-dessus de l’ouverture V^2 = 2g.h. A 3.300 mètres la vitesse du fluide est d’environ 250 mètres/seconde, impossible d’étaler même avec de puissantes pompes ! C’est un tsunamie dans un espace fermé. Lors d’une déchirure de coque, l’eau s’engouffre avec force (travail accompli par la différence de pression). La formule 2.08 x A x √ H donne le débit. (Aire et Hauteur d’eau en centimètres). Une voie d’eau de 2 cm2 située à cinq mètres sous la ligne de flottaison, c’est 93 litres par minute qui envahissent la cale. »

On pourrait faire plus simple aussi, en rappelant que les fous et les idiots meurent plus et plus tôt que le commun des mortels.
Bon, il y a autre chose aussi : être richissime revient à ne plus connaître l’inaccessible. On mange la meilleure chair, on boit les meilleurs crus, on s’offre les plus gros bolides, les plus beaux voyages… Un Depardieu sans sa bedaine, c’est un Depardieu pauvre. Une Amy Winehouse vivante, c’est une Amy pas si riche. Idem pour Janis Joplin, Jim Morrison, ou même Michael Jackson avec son propofol et ses chirurgies « esthétiques ».

Ça me fait penser au vaisseau Starship d’Elon Musk : le second étage de la fusée, devait se détacher du lanceur après trois minutes, sauf que pannes moteur + feu d’artifice. Et vous savez quoi ? Ce n’était pas un échec ! (vu qu’il n’y avait personne à bord, et surtout, vu qu’il va falloir trouver des clients milliardaires pour faire du tourisme spatial).

Être riche revient souvent à ne rien savoir s’interdire, or faire du tourisme au fond de l’océan avec un jouet, ben ça le fait pas.