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Commentaire de quijote

sur Homophobie : les mentalités n'évoluent guère...


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quijote 18 mai 2023 17:49

Être homosexuel, c’est une épreuve. Qui dure toute la vie. Tu es en dehors de la norme statistique. T’es différent de la très grande majorité des gens. Alors c’est dur. Tendance structurelle à la dépression. Mais pas plus que si tu mesures 2,20 mètres. Ou si tu es nain. Dans ces conditions ( homo, géant, nain, et y en a encore d’autres ) la réaction la plus courante et peut-être la plus saine, c’est une certaine discrétion, une certaine tendance à se cacher, à essayer de se faire aussi transparent que possible pour ne pas trop souffrir du regard des autres sur ta différence. Car même le regard des gens qui ne sont pas spécialement mal disposés à ton égard te fait souffrir à cause de ta propre conscience de ta différence. Bref, c’est pas drôle... D’où l’émergence de « la culture gay », ghettos homosexuels, vie sexuelle ultra débridée, fêtes perpétuelles, drogues, etc. Tout faire pour ne pas se confronter à sa douleur intérieure. Tout faire pour l’oublier : jouir le plus souvent possible.

Le problème des militants et du lobby est tout-à-fait différent de l’expérience individuelle. Mais il la rejoint par un autre chemin. Celui du pouvoir. De l’influence. Une autre façon d’oublier sa douleur intérieure. Une autre façon de jouir. Très efficace aussi tant que tu fais partie du groupe. Le militantisme sert à ça. Tu n’es plus seul et tu exerces un certain pouvoir. Or, l’exercice du pouvoir, comme la jouissance, te permet d’oublier ta douleur intérieure. Car être homosexuel, c’est essentiellement passer sa vie à essayer d’oublier sa douleur intérieure. Par le mode de vie festif, par le mode de vie militant, ou par un mélange des deux.

Problème : oublier sa douleur est une solution ponctuelle. Comme la drogue. Tu retires un homosexuel de sa communauté festive habituelle ou de son activité militante et bam, la dépression lui retombe aussi sec sur la tronche. Car en fait, il n’avait pas résolu son problème : il l’avait juste oublié... Le lendemain matin, quand il se réveille, il est toujours homosexuel, et il en souffre toujours.

Le mode de vie festif ou militant ne sont que des pis-aller. La racine de la douleur est toujours là. Pour résoudre le problème, ils devraient apprendre à s’accepter tels qu’ils sont. Car ils ne sont même pas conscients que chacune des deux stratégies décrites plus haut témoigne de ce qu’en fait, il ne se sont jamais acceptés en tant qu’individus différents de la majorité. S’accepter, ça passe par un long et douloureux travail de nature psychanalytique qui débouchera sur un deuil : tu ne seras jamais « comme tout le monde »... Et là seulement pourra arriver l’authentique acceptation de soi, celle qui te libère du besoin perpétuel de t’oublier. Alors tu peux commencer à vivre. Au lieu de chercher à t’étourdir en permanence... Et plus besoin de faire bouffer à la terre entière ta soi-disant « fierté » d’être homosexuel...

Si aucune des deux stratégies visibles de cette communauté n’est bonne, au moins celle du tout festif a un avantage sur celle du militantisme. Les premiers nous font pas chier. S’ils veulent se droguer et s’enfiler dans les backrooms, c’est leur affaire. Ils en mourront mais bon, les héroïnomanes aussi meurent pour oublier leur douleur. Alors que les militants, ils commencent vraiment à nous les casser, avec leur désir d’influence, de pouvoir et d’omniprésence. Et leur putain d’arc-en-ciel qu’il faut mettre partout, hein, parce que comme ça, ils peuvent voir comment qu’ils ont du pouvoir... Plein ! Et que ça leur permet de d’oublier leur douleur intérieure...

Hé, les pédés, les cancéreux aussi, ils souffrent ! Et ils nous font pas bouffer de leur douleur matin, midi et soir ! Toi comprendre, ami pédé militant ?

Quand on a à ce point tort en terme de stratégie et que la société entière se plie à vos desiderata, comme le font nos élites avec le lobby de l’alphabet, c’est que c’est Thanatos, soit l’instinct de mort, la pulsion mortifère, qui à l’oeuvre.


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