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Commentaire de Legestr glaz

sur « On me maltraite ici ! »


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Legestr glaz Legestr glaz 17 mai 2023 09:27

@Francis, agnotologue

Exact Francis. Aujourd’hui, dans les pays dits « développés », les êtres humains ont un accès permanent à la nourriture. Il n’existe plus de « périodes de privation ». Jamais. Même si, majoritairement, la nourriture est de la nourriture industrielle, transformée, pleine de conservateurs et d’additifs. 
Au cours d’une année combien de fois va t-on se coucher en ayant faim ? Pratiquement jamais pour l’immense majorité de la population.

Le calcul est simple. Si chaque semaine vous stockez, dans vos adipocytes, 20 grammes de graisse parce que vous avez consommé un tout petit peu trop d’énergie durant cette semaine, cela reste totalement invisible. Au bout de 52 semaines vous aurez, à ce rythme, grossi d’un kilogramme. Ce n’est rien, c’est pratiquement toujours invisible. Mais le bilan au bout de 20 ans, c’est 20 kilogrammes. 

Et il y aura, par conséquent, des répercussions fatalement délétères sur le fonctionnement global de l’organisme. La gent masculine, par exemple, n’est pas prédisposée, génétiquement, à accumuler autant de graisse. Alors l’organisme s’adapte et va « stocker » ce surplus énergétique, sous forme de graisse viscérale. Parce que les adipocytes, placés à cet endroit, sont, « normalement », physiologiquement, stratégiquement, positionnés à cet endroit pour fournir rapidement de l’énergie en proximité à ces organes, le cas échéant. Ces cellules graisseuses gonflent (hypertrophie) et se multiplient (hyperplasie).
Puis, lorsque la place pour le stockage vient à manquer, pour la gent masculine, il s’agit encore de trouver de la place. Alors l’organisme commence à développer, chez les messieurs, des caractères « féminins », de manière à produire davantage de cellules graisseuses, dans la poitrine par exemple. Les hommes se mettent à produire davantage d’oestrogènes.

... « Les œstrogènes en excès entraînent aussi, chez l’homme, des troubles tels que gynécomastie (prise de poitrine), troubles de l’humeur (de type tendance dépressive), perte de libido, infertilité… De plus, ils diminuent la biodisponibilité de la testostérone sanguine en faisant augmenter la protéine qui transporte à la fois oestrogènes et testostérone dans le sang : la SHBG. En effet, la proportion de testostérone libre dans le sang (non liée à cette protéine SHBG) qui est la forme active de la testostérone, va donc diminuer. La balance va encore plus pencher du côté des hormones féminines. C’est un cercle vicieux. »...

Charmant programme n’est-ce pas ? 


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