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Commentaire de Sionisé ou Créolisé mais Paris... Mondialisé !

sur Georges Kiejman, le roman d'un chanceux


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https://francegenocidetutsi.org/MarionMemoireDeLombre.pdf

Puisqu’il est question de Mitterrand :

"En avril 1994, celui qui avait été son ami et compagnon de route, François de Grossouvre, meurt dans son bureau de l’Élysée. On le retrouve une balle dans la tête, baignant dans son sang. Suicide, conclut l’enquête. Lors des obsèques, sa famille refuse de serrer la main du chef de l’État qui aura la méchanceté et la perfidie de déclarer : » Je crois qu’il souffrait d’un dérangement mental. » Égocentrisme et mépris.

Quelques semaines plus tôt, de Groussouvre m’avait invité à déjeuner dans un restaurant chic proche de l’École militaire. Pour la première fois depuis sa retraite, lui qui avait été affecté aux chasses présidentielles, bénéficiait d’une protection rapprochée. Que pouvait-il donc craindre ? Me demandai-je. Il était en bonne forme, égal à lui-même, et pas sénile du tout comme ont essayé de l’accréditer ces Messieurs de l’Élysée. Il me reparla de ses relations avec Mitterrand en employant des mots nourris d’amertume, me rappela que lorsqu’il avait essayé de le convaincre de ne pas briguer un second mandat dont il pressentait le déroulement catastrophique, il n’avait trouvé face à lui qu’un homme incapable de raisonner de façon rationnelle et témoignant un attachement quasi maladif au pouvoir. « J’avais l’impression que nous ne parlions pas de la même chose », m’expliqua-t-il. Or, de Groussouvre connaissait depuis toujours l’existence du cancer et de la famille cachée, lui qui s’était personnellement occupé de Mazarine au début du premier septennat. Avant de me quitter, il me lâcha une information essentielle : il avait définitivement rompu tout lien avec le Président après avoir eu connaissance d’opérations financières douteuses que celui-ci menait avec la complicité d’un de ses amis, ministre jusqu’en 1993. Il réprouvait de telles pratiques, me laissant entendre qu’elles étaient liées à l’avenir de Mazarine.

Un certain nombre de personnes estiment que la mort de François de Grossouvre ne relève pas du suicide mais le l’assassinat. Les confidences d’un de ses proches indiquent même qu’il avait clairement évoqué une menace pesant sur sa vie, après la disparition de Pierre Bérégovoy. S’il s’avère incontestable qu’il était devenu gênant depuis qu’il avait mis à jour certaines manœuvres financières, jamais on ne put étayer cette hypothèse de manière sérieuse et probante."

( test de la cire sur la main des suicidés ? )


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