@Fergus

vous êtes ancré dans une vision figée, pour ne pas dire sclérosée, de la société.

Vous ne pigez vraiment rien. Nous ne sommes que le résultat de notre passé, notre société s’est bâtie tant bien que mal sur une histoire avec toutes ses avancées et bien sûr tous ses crimes, ses erreurs, ... Il n’est aucune société qui puisse s’abstraire de ce passé. 

Vous confondez réactionnaire et conservateur, conservateur au bon sens, comme celui des musées et des œuvres d’art, conservateur des valeurs liées à notre culture, nos mœurs et nos usages. Ce qui s’est construit sur des siècles est notre présent.

Le monde évolue.

Oui, et il construit un autre présent, un futur qui doit respecter ce qui existait avant, pour être solide, ancré dans le réel. Bien sûr, il faut corriger les erreurs du passé, sans tomber dans les niaiseries du wokisme consistant à trier, choisir et condamner ...

Mais là, vous touchez à une construction sociétale des plus anciennes et fondamentales, je crois même que ce rite est le plus ancien . Les ethnologues voient dans l’apparition des rites funéraires le début de la sociabilisation, de ce qui fait que nous sommes des hommes.

Et vous voilà à patauger sans aucune retenue, aveuglé par une écologie de bazar et surtout sans aucune précaution sur les conséquences sociétales et symboliques. Ce que vous nommez « le devenir de la dépouille » participe au processus du deuil, en changer le rite est très sensible, il est porteur de signification très complexe qui implique la prudence et plutôt la réflexion ... 

Vous proposez l’humusation, que diriez-vous si un autre proposait un rite cannibale comme il existe dans certaines cultures ? Il existe des tabous dans toutes les sociétés. 

Eh oui, même la très conservatrice Eglise catholique évolue. 

Je ne vois pas ce que vient foutre dans ce débat, les postures coincées de quelques intégristes. Et les musulmans, et le juifs, ... Quelle nécessité à introduire cela. 
Je comprends que pour un insoumis, il faut désigner le coupable préféré, mais là, allons. Vivez de votre temps, la plus grande partie des cérémonies actuelles sont civiles.