@Francis, agnotologue
Je
pense surtout qu’il s’agit d’une astuce sémantique :
l’union européenne parle de contribution temporaire de
solidarité (en donnant de fait une définition aux « superprofits »),
pour éviter d’employer le terme plus parlant de taxe sur les
superprofits qui donne des boutons aux multinationales et à Bruno
Lemaire.
D’ailleurs
l’amendement à la loi de finance française évoque un «
dispositif de plafonnement des revenus infra-marginaux de la
production d’électricité »
https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/impots/pas-de-taxe-sur-les-superprofits-mais-une-contribution-temporaire-de-solidarite-en-quoi-va-t-elle-consister-944544
« L’assiette,
soit la base imposable de la contribution, représentera l’écart
entre le bénéfice imposable du premier exercice ouvert le 1er
janvier dernier et 120 % du montant moyen des résultats imposables
constatés au titre de tous les exercices précédents à partir du
1er janvier 2018. En d’autres termes, les entreprises dont les
profits de 2022 ont bondi de 20 % par rapport à la moyenne des
profits dégagés entre 2018 et 2021, peuvent être redevables de la
contribution. Le taux prélevé doit atteindre 33 % de cette
différence. »
L’important
était de sauver la face.
A
noter : la Grèce, la Roumanie, l’Italie, l’Espagne, la
Grande-Bretagne, ont taxé les superprofits tandis que l’Allemagne
y serait favorable. Comme quoi nos voisins ne sont pris en exemple
que lorsqu’il s’agit d’imposer une réglementation régressive
aux Français et jamais pour améliorer leur sort !