« Les sociologues et psychologues ont beaucoup étudié cette question : peut-on faire changer d’idée un individu en débattant ? La réponse est non, ou presque. »

Faudrait il savoir à quel groupe d’individus les sociologues, ou psychologues, se sont intéressés, avant d’avoir un avis que sera un peu moins binaire que « oui » ou « non »...Sont ils éduqués, libres, sous influences ?....

.Mais en Russie, c’est vrai que la nuance n’existe pas. Blanc ou noir, il faut choisir, et de toute façon regarder le sens du vent, un peu plus d’ailleurs. L’ exemple même d’un pays totalitaire, mi sous une influence constante des médias, eux même liés au pouvoir pyramidal en place. Sociologue en Russie, ça fait rire, comme d’être historien. Camarade pas la peine de parler de la guerre d’Ukraine, ou même de Kathyn. Le Z dans ce pays ne veut pas dire Zorro...Mais « zombie ».....Deux Z enmélés l’avez vous remarqué ça nous fait une croix gammée. 

Le débat idéal en Russie ?...C’est celui de deux alcooliques se querellant sur les mérites de deux marques de vodka.... Un débat typiquement Russe, tolérable, supportable et encouragé même par les élites supposées. 
Le débat sur l’opportunité de la guerre en Ukraine sera par contre à éviter, et pourra vous valoir de sèrieux ennuis si vous parlez de dépressions en vue à la TV d’état...... C’est pour ça d’ailleurs que Marina Ovsiannikova,  journaliste d’une chaineTV de grande écoute s’est barrée en France pour éviter de débattre inutilement avec les forces de l’ordre. On se rappelera sa pancarte dénonçant la guerre, à une heure de grande écoute, à 20 h, pendant qu’une journaliste devant elle évoquait les vaillants libérateurs Russes en Ukraine. 

Finalement, l’auteur s’est trompé de sujet. Le pouvoir risque de froncer les sourcils devant un tel article posant des questions dignes des intellectuels dégénérés d’occident, pédophiles notoires. Je me permet de traduire une pensée plus utile, portée par notre camarade Vladimir, en relation avec l’histoire de notre grand pays...... Un mot de changé dans un discours, et vous avez la lumière de notre guide. 

« Les sociologues et psychologues ont beaucoup étudié cette question : peut-on faire changer d’idée un individu en le battant ? La réponse est oui, toujours !. »

Orwell dans 1984 a même été plus loin. Il soutient que l’idéal d’un pays totalitaire n’est pas même de dresser des forces d’opression assez puissantes, pour qu’un individu se taise et rampe, face aux flics. Non, à la fin du roman, il montre que l’état parfait parvient à un résultat supérieur en introduisant un flic dans chaque individu. C’est l’essence même d’une propagande et de la terreur.