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Commentaire de I.A.

sur Dette mondiale : « vilain canard » qui n'en a pas !


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I.A. 15 février 2023 15:26

Extrêmement bien placé, ce papier, bravo.

Utiliser de l’argent virtuel ne pose pas tant de problèmes que de ne pas savoir annuler ses dettes, et je dis bien annuler, pas rembourser - surtout pas. Les taux d’emprunt, à eux seuls, sont déjà des paris irréalistes sur l’avenir. Plus l’avenir se rapproche, plus l’activité des planches à billets nous le prouve.

Bien sûr, la course à la confiance finit par essouffler les générations (cf. les réformes des retraites par exemple). Quant aux Nations, c’est précisément leur désincarnation qui leur fait préférer être des « emprunteurs de confiance », dans la durée et quoi qu’il en coûte aux vraies gens.

À chaque fois pourtant, c’est quelqu’un qui décide pour tout le pays. Et à chaque fois, ce quelqu’un préfère se vendre plutôt que d’avoir le courage de remettre les compteurs à zéro, à savoir l’économie bien en face des richesses réelles - quitte à faire scandale, quitte à s’opposer au sacro-saint marché, quitte à devenir impopulaire, quitte à ne plus faire partie des pays dits « riches » (riches de conneries diverses et variées).

Dès lors où les nations possédant des richesses refusent de les laisser exploiter par d’autres pays, ou bien ne rentrent pas dans la danse néolibérale, elles acquièrent un potentiel économique plus appréciable en termes d’indépendance qu’en termes de richesse (toujours relative, la richesse).

Si ces nations ne se laissent pas « révolutionner », si en plus elles possèdent l’arme nucléaire, et si pour couronner le tout l’Occident perd sa crédibilité financière (normal, à force d’écrire seul les règles comme ça l’arrange...), alors pour sûr, le croupier cherche à renverser la table - en vrai.

Seuls les bouffons sont encore assis à cette table.


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