@titi
Sauf
erreur de ma part, l’alimentation en eau des mégabassines (telles
que sur la photo de présentation de l’article) se fait
exclusivement par pompage dans les nappes phréatiques, il est nulle
question de ruissellement.
Or
du fait des hivers plus secs et des été toujours plus chauds, la
recharge de ces nappes s’effectue plus difficilement, provoquant
l’asséchement de nombreux cours d’eau. On est tout bêtement
dans une logique de vases communicants : ce qui va être soutiré
pour soutenir coûte que coûte une agriculture productiviste
hors-sol va manquer pour toutes les autres utilisation de l’eau, ce
bien commun qui risque de se faire de plus en plus rare (cf. conflits
d’intérêt sur les pompages des eaux minérales Volvic/Danone ou
Vittel) alors que l’exemple du Chili (
https://reporterre.net/Au-Chili-les-megabassines-nefastes-depuis-35-ans
) devrait retenir notre attention.
Le
rôle de ces mégabassines étant de soutenir majoritairement les
productions de maïs, il est permis de se demander si vouloir à tout
prix cultiver en France cette plante d’origine tropicale demandant
beaucoup d’eau pendant la période estivale où celle-ci est
particulièrement rare n’est pas un aveuglement coupable alors que
de nombreuses alternatives existent (sorgho, soja, lupin...) ?