suite
de la réponse a lugsama concernant les crimes de guerres américains
Aux
Phillipine, en 1899, les massacres des étasuniens firent au minimum 50
000 victimes, des soldats américains appelèrent la guerre
américano-philippine, la guerre indienne et qualifièrent les Philippins
de « nègres », de « sauvages vicieux » . Un soldat américain déclara que
« le pays ne sera pacifié que lorsque ces nègres seront tués comme les
Indiens ».
Un
officier américain déclara à un journaliste du Public Ledger : « Inutile
de mâcher ses mots. On a exterminé les Indiens d’Amérique, et je crois
que la plupart d’entre nous en sont fiers, ou du moins, pensent que la
fin justifie les moyens ; et nous ne devons avoir aucun scrupule quant à
l’extermination de cette autre race qui se met en travers du chemin du
progrès des Lumières »
Le
général Jacob Hurd Smith ordonna le massacre des habitants de l’île de
Samar avec son ordre célèbre : « Kill Every One Over Ten » (Tuez tous
ceux de plus de 10 ans). Il déclara ainsi : « Je ne veux aucun
prisonnier. Je veux vous voir tuer et brûler ; plus vous tuerez et
brûlerez et plus je serai satisfait. Je veux que soit tuée toute
personne en mesure de porter les armes dans les combats actuels contre
les États-Unis.
Concernant
les guerres post 2001, le projet Costs of War de l’université
américaine de Brown a publié un important rapport qui établit le bilan
des guerres impérialistes menées par les Etats Unis, notamment en
Afghanistan, en Iraq, et en Syrie.
Le
rapport, tout en reconnaissant que le dénombrement est sûrement en deçà
de la réalité, à cause de la difficulté pour recenser l’ensemble des
victimes, fait état d’environ un million de morts, dont près de 400 000
civils. En 2015 divers rapports, dont celui de l’organisation Physicians
for Social Responsabilty, estimait le total de victimes à plus d’un
million.
Concernant
le Vietnam, au total l’intervention américaine aura coûte la vie a
environ 2 millions de vietnamiens, et les crimes de guerres y furent
nombreux.
Le
plus connu a été perpétré le 16 mars 1968, il s’agit du massacre de My
Lai, l’horreur gratuite et impunie, plusieurs centaines d’hommes, femmes
et enfants sont morts, mitraillés comme des fétus de paille sans
raison, ou tout simplement pour divertir quelques GI assoiffés de sang.
Les coupables ont été accueillis aux USA en quasi-héros.
Le
lieutenant William Calley avait reçu l’ordre (comme il le dira plus tard
à son procès, mais sa condamnation a été annulée) de nettoyer la zone,
« du vieillard au bébé ».
Et
comme toujours, l’empire étasunien se donne le beau rôle, ce n’est pas
eux c’est les autres qui sont des criminels de guerre. Les étasuniens se
sacrifiaient pour défendre le monde libre.
Ils en font même des films à leur gloire.
Comme
l’a dis l’officier américain aujournaliste du Public Ledger : « Inutile
de mâcher ses mots. On a exterminé les Indiens d’Amérique, et je crois
que la plupart d’entre nous en sont fiers, ou du moins, pensent que la
fin justifie les moyens ; et nous ne devons avoir aucun scrupule quant à
l’extermination de cette autre race qui se met en travers du chemin du
progrès des Lumières ».
Ils ont exterminé les natifs américains par dizaine de millions et ils en sont extrêmement fier.
Ils
en ont fait des films pour représenter les ’’indiens’’ toujours sous les
traits d’agresseurs bestiaux, justifiant ainsi tous les crimes
génocidaires.
Les pauvres étasuniens ne faisaient que de se défendre contre de vils agresseurs.
Si
l’ONU était l’ombre de ce qu’elle prétend être, les USA auraient été mis
au banc des nations, leurs présidents condamnés en tant que criminels
de guerre.
Washington
a délibérément attaqué et visé des civils innocents dans le monde
entier. L’énumération des crimes de guerre de l’empire américain
remplirait les pages d’un long livre. Parmi les titres de chapitre, on
trouverait les noms de Wounded Knee, Bud Dajo, My Lai, Fallujah, et les
photos douloureusement familières de cadavres d’hommes, de femmes et
d’enfants entourés de soldats américains appuyés sur leurs fusils. On
pourrait choisir au hasard n’importe quel conflit auquel les États-Unis
ont pris part à n’importe quel moment au cours des 100 dernières années
et trouver de nombreux crimes de guerre dont Washington est responsable
mais pour lesquels personne n’a été jugé.