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Commentaire de chapoutier

sur La guerre en Ukraine sonne le glas de l'OTAN


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chapoutier 30 décembre 2022 09:08

suite

de la réponse a lugsama concernant les crimes de guerres américains

Aux Phillipine, en 1899, les massacres des étasuniens firent au minimum 50 000 victimes, des soldats américains appelèrent la guerre américano-philippine, la guerre indienne et qualifièrent les Philippins de « nègres », de « sauvages vicieux » . Un soldat américain déclara que « le pays ne sera pacifié que lorsque ces nègres seront tués comme les Indiens ».

 

Un officier américain déclara à un journaliste du Public Ledger : « Inutile de mâcher ses mots. On a exterminé les Indiens d’Amérique, et je crois que la plupart d’entre nous en sont fiers, ou du moins, pensent que la fin justifie les moyens ; et nous ne devons avoir aucun scrupule quant à l’extermination de cette autre race qui se met en travers du chemin du progrès des Lumières »

 

Le général Jacob Hurd Smith ordonna le massacre des habitants de l’île de Samar avec son ordre célèbre : « Kill Every One Over Ten » (Tuez tous ceux de plus de 10 ans). Il déclara ainsi : « Je ne veux aucun prisonnier. Je veux vous voir tuer et brûler ; plus vous tuerez et brûlerez et plus je serai satisfait. Je veux que soit tuée toute personne en mesure de porter les armes dans les combats actuels contre les États-Unis.

 

Concernant les guerres post 2001, le projet Costs of War de l’université américaine de Brown a publié un important rapport qui établit le bilan des guerres impérialistes menées par les Etats Unis, notamment en Afghanistan, en Iraq, et en Syrie.

 

Le rapport, tout en reconnaissant que le dénombrement est sûrement en deçà de la réalité, à cause de la difficulté pour recenser l’ensemble des victimes, fait état d’environ un million de morts, dont près de 400 000 civils. En 2015 divers rapports, dont celui de l’organisation Physicians for Social Responsabilty, estimait le total de victimes à plus d’un million.


Concernant le Vietnam, au total l’intervention américaine aura coûte la vie a environ 2 millions de vietnamiens, et les crimes de guerres y furent nombreux.

Le plus connu a été perpétré le 16 mars 1968, il s’agit du massacre de My Lai, l’horreur gratuite et impunie, plusieurs centaines d’hommes, femmes et enfants sont morts, mitraillés comme des fétus de paille sans raison, ou tout simplement pour divertir quelques GI assoiffés de sang. Les coupables ont été accueillis aux USA en quasi-héros.

Le lieutenant William Calley avait reçu l’ordre (comme il le dira plus tard à son procès, mais sa condamnation a été annulée) de nettoyer la zone, « du vieillard au bébé ».

 

 

Et comme toujours, l’empire étasunien se donne le beau rôle, ce n’est pas eux c’est les autres qui sont des criminels de guerre. Les étasuniens se sacrifiaient pour défendre le monde libre.

 

Ils en font même des films à leur gloire.

Comme l’a dis l’officier américain aujournaliste du Public Ledger : « Inutile de mâcher ses mots. On a exterminé les Indiens d’Amérique, et je crois que la plupart d’entre nous en sont fiers, ou du moins, pensent que la fin justifie les moyens ; et nous ne devons avoir aucun scrupule quant à l’extermination de cette autre race qui se met en travers du chemin du progrès des Lumières ».

 

Ils ont exterminé les natifs américains par dizaine de millions et ils en sont extrêmement fier.

Ils en ont fait des films pour représenter les ’’indiens’’ toujours sous les traits d’agresseurs bestiaux, justifiant ainsi tous les crimes génocidaires.

Les pauvres étasuniens ne faisaient que de se défendre contre de vils agresseurs.

 

Si l’ONU était l’ombre de ce qu’elle prétend être, les USA auraient été mis au banc des nations, leurs présidents condamnés en tant que criminels de guerre.

 

Washington a délibérément attaqué et visé des civils innocents dans le monde entier. L’énumération des crimes de guerre de l’empire américain remplirait les pages d’un long livre. Parmi les titres de chapitre, on trouverait les noms de Wounded Knee, Bud Dajo, My Lai, Fallujah, et les photos douloureusement familières de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants entourés de soldats américains appuyés sur leurs fusils. On pourrait choisir au hasard n’importe quel conflit auquel les États-Unis ont pris part à n’importe quel moment au cours des 100 dernières années et trouver de nombreux crimes de guerre dont Washington est responsable mais pour lesquels personne n’a été jugé.


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