@Fergus
Votre détestation de jlm tient à vos préjugés, dont le principal est qu’il faut une élite pour diriger toutes les politiques.
Cela rappelle l’outrecuidance de védrine voulant démolir le tirage au sort en déclarant pompeusement ’on ne tire pas au sort un premier violon’ ... quelle sombre tache ...
Le mécontentement de quelques uns est très intéressant : d’où leur vient cette conviction qu’ils seraient irremplaçables ?
Qu’ils fassent leur job d’élu, souvent de façon appréciée, ne leur suffit pas ?
Les
partis politiques sécrètent des barons et des baronnies.
Les
adhérents sont invités à les promouvoir, puis à se taire.
La
multiplication des apparatchiks est une constante dans ces milieux,
quels
que soient les systèmes démokratikes, ou les diktatures promus par
la propagande du lieu et du moment.
Ce
sont les TPPPPDREP, très petits politiciens professionnels
préoccupés de rester en place, une engeance néfaste et
indésirable.
LFI
n’a jamais voulu être un de ces systèmes, même si cela n’est
pas vraiment compris par la plupart des adhérents.
On
se souvient de la levée de boucliers contre le « système
gazeux » qui empêche la création de baronnies, et on comprend
bien d’où parlent les opposants.
Le
cœur du mouvement est l’intégration systématique de
sympathisants, ou de postulants parfois hostiles, tirés au sort pour donner
leur avis, régulièrement et sans ligne directrice imposée, sinon
la défense des gueux face aux zélites et aux ploutocrates.
Ces
tirés au sort, renouvelés pour chaque assemblée, ont toujours apporté bien davantage que leur présence ’passive’ fantasmée par vous et vos semblables, incapables de ne pas exiger de titre, de diplôme, de statut pour leur refuser ou accorder le droit à intervenir.
Croyez le si vous voulez, (c’est peu vraisemblable), la qualité de la production intellectuelle (il s’agit d’abord de réfléchir) parmi tous ces gens résiste à toutes les critiques.
Ils sont les véritables décideurs, et faire croire à la
dictature de quelques uns occulte le fait que si on retrouve souvent
jlm et des proches à s’exprimer publiquement, cela a été examiné
et validé à chaque fois par une assemblée représentative, qui
saurait promouvoir d’autres orateurs si nécessaire.
Les
absents occupés ailleurs ne sont pas candidats, et ne participent
pas aux évolutions organisationnelles qui se découvrent dans la
nécessité du moment.
Leur
surprise devant les décisions de l’assemblée est inévitable,
parce que pour y adhérer, il faut y être.
Cela
ne condamne en rien leur choix d’actions personnelles, parce que
leur motivation profonde est la même.
Ils
doivent pourtant s’interroger sur ce qui se passe, sans prétendre
à aucune priorité.
Que
le bloc bourgeois LRNEMZ et ses merdias glosent sur une diktature
fantasmée est leur droit.
Ils
nous donnent un signal très intéressant : LFI est leur
véritable ennemi.
Plusieurs
candidats apparatchiks ont quitté le mouvement, dont l’un
directement vers le fn. Grand bien lui fasse.
On
a eu, et on a sans doute encore, des dictateurs parmi certains
groupes d’action : ils moulinent leur leadership dans le vide,
et se déconsidèrent très rapidement, comme on en a eu bien des
témoignages.