@velosolex
on peut très bien avec les sophismes et les partis pris, réussir à
faire l’apologie, ou a relativiser les pires crimes de masse, en mettant
tout au même niveau.
Quid de la quasi extermination des nations précolombiennes d’Amérique du Nord où, loin de toute forme de reconnaissance de ce qui est la somme de plusieurs génocides, les américains en ont fait une fierté nationale. Certes, ce crime de très grande masse est à mettre sur le compte du fait de la colonisation de la Terre par l’humain partout dans le monde, mais de là à en faire un titre de gloire vanté au cinéma qui jusqu’au détour des années 70 montrait les indiens comme des sauvages au rang de bête à éliminer (niant le fait qu’il s’agissait de civilisations socialement plus avancées que les colonisateurs européens), il y a une sacrée marge. De là à n’avoir jamais hésité à réduire le peu d’espace laissé à leurs survivants en fonction de l’évolution de leurs intérêts (conformément à mon théorème) et d’avoir continué leur persécution et discrimination, tout en se parant des plus grande vertus humanistes !
Prenez le Canada et l’Australie, ces deux pays tout aussi anglo saxon ont le mérite d’avoir vue leur dirigeants reconnaître leur propre violence à l’égard de ces nations et surtout, à l’égard de ce qu’il en reste, pour les USA on attend toujours !
Dernier exemple en date, le cas tout frais de l’Arménie face à son voisin Azerbaïdjan, que vous pouvez écouter sur agoravox tv. Où est le droit international ? Qui défend les arméniens ? Visionnez et écoutez les intervenants, c’est édifiant !