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Commentaire de Christophe Claudel

sur Bernard au tapis – La fin d'un symbole de la Mitterrandie


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Christophe Claudel Christophe Claudel 7 octobre 2021 08:35

@yakafokon : Votre commentaire rouvre un débat inépuisable sur la corruption des élus et des élites, et la collusion déjà ancienne sous la Ve République comme ailleurs dans le monde entre les politiques, le monde des affaires et ceux qui le contrôlent, et le monde des médias.

Une dérive dont Macron représente bien évidemment l’apothéose en France, et l’aboutissement d’une stratégie de conquête de tous les pouvoirs vieille de plusieurs siècles par ces mêmes élites. Un projet qui s’appuie notamment sur la corruption financière, la destruction progressive des états-nations, et l’entrisme politico-financier à tous les échelons décisionnels.

Une stratégie dont l’un des effets les plus manifeste est la confiscation de la démocratie dans une idéologie « progressiste » mensongère. Une démocratie largement fictive en France car elle n’a jamais vraiment existé en tant que gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple au cours de notre Histoire. Ou plutôt sa caricature obscène sous les traits d’une « démocratie mondiale » et du Nouvel Ordre Mondial prophétisés par Attali et appelé de leurs vœux par tous les Présidents successifs depuis Sarkozy. Avec cette référence permanente et frauduleuse aux « Droits de l’homme » pour mieux asservir les peuples.

Cette corruption affairiste puis financière culmine aujourd’hui dans une nouvelle forme de dictature totalitaire, mondialiste, ploutocratique, ultralibérale, inégalitaire, technosécuritaire, sanitaire, transhumaniste et eugéniste qui se met en place selon les objectifs du Great Reset grâce à l’épidémie de Covid dans le monde.

Tapie était apparu au moment précis où devenait évident ce glissement vers des institutions et des pratiques politiques décomplexées dictées par les milieux d’affaires. Et où l’idéal démocratique des Lumières incarné par la République gaullienne s’est vu confisquer progressivement par les lobbies économiques et les élites financières qui l’ont instrumentalisé, dénaturé et vidé de son sens à leur avantage.

Des lobbies qui manipulent les suffrages, repèrent et achètent les élus, financent tous les partis, les campagnes, les médias qui les soutiennent et les élections ont fait de la politique et du système électorale un simple spectacle pour occuper les masses. Ce sont eux qui ont hissé ce Pinocchio de Macron au sommet de l’Etat de 2014 à 2017. Avec des méthodes de corruption d’une ampleur et d’un cynisme inégalés pour servir leurs intérêts exclusivement et dicter au nouveau prodige des médias un agenda précis : neutraliser totalement la vie politique en France, l’alternance et le débat démocratique, en siphonnant les partis de gouvernements dans un nouveau parti fantoche à la botte du pouvoir financé par les lobbies, décrédibiliser tous les adversaires politiques grâce au contrôle des médias et quelques affaires opportunes (comme l’affaire Fillon), neutraliser tous les contre-pouvoirs, subordonner les pouvoirs législatif, judiciaire et médical au pouvoir exécutif, abandonner ce qui reste de souveraineté nationale à Bruxelles et aux tribunaux privés (avec l’application du TAFTA), déréguler davantage les échanges et les flux financiers, augmenter la dette la France durant le Covid bien au-delà des critères de convergence budgétaire européenne, de façon à pouvoir un jour mettre la main sur l’épargne des Français au prétexte de rembourser la dette, démanteler nos entreprises stratégiques comme Alsthom, SNCF, EDF, et même celles qui sont largement bénéficiaires comme Aéroports de Paris, démanteler et vendre par appartements à des entreprises privées nos services publics, notre système de protection sociale, notre système d’assurance retraites, chômage, santé, une partie des services régaliens de maintien de l’ordre, de défense et de surveillance, permettre à de fonds d’investissement privés étrangers comme BlackRock, ou des cabinets de conseil stratégique corrompus comme McKinsey de définir la politique sociale et sanitaire de la France, multiplier les conflits d’intérêts d’envergure entre l’Elysée, LREM, tous les ministres des gouvernements Philippe et Castex et les lobbies pharmaceutiques, les banques, les grands investisseurs privés, etc...

Avec un mépris affiché pour le peuple et ses représentants, pour la France et sa culture. Et avec comme rançon du cynisme la crise des Gilets jaunes, les violences policières, les libertés les plus essentielles supprimées sous prétexte de résoudre une crise sanitaire bidon, le pass sanitaire et la vaccination obligatoire imposés à tous pour inaugurer une nouvelle ère de surveillance de masse... On connaît la suite, même si le pire reste à venir.


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