@Fergus
Il
n’y a plus d’affrontement droite / gôche.
(A
l’exception de FI -et du PC-, ostracisés violemment par le reste
de la gôche, et qui sont malgré tout les derniers gardiens de la
défense des gueux).
Bien
entendu, c’est d’abord du côté de la droite (déformée vers
l’extrême) qu’on trouve, sans même chercher, des comportements
de politiciens qui se voient bien au dessus des lois, applicables
sans pitié, et sans moyens de défense, aux gueux.
Adeptes
de « ma liberté vaut plus que celle des autres », du
« renard libre dans un poulailler – pourquoi pas - libre »,
les préférences droitières conduisent naturellement à l’isolement
des élites dans un quant à soi méprisant pour la plèbe, et pour
la devise nationale dont ils excluent égalité et fraternité.
Mais
attention, ceux qui n’ont pas trouvé de place à droite ont,
massivement et depuis des siècles, envahi le créneau de la gôche,
renforcent l’isolement des mêmes élites, où tous se confondent
en estimes réciproques, dans le mépris des gueux. Ils ne valent pas
mieux.
Le
maléfice fondamental à l’origine de ces comportements, c’est le
maquillage, outrageusement bariolé, de la démocratie dans un
système électoral tellement facile à manipuler par les
actionnaires et les milliardaires.
Il
devient évident que le problème posé par l’émergence inévitable
de politiciens professionnels préoccupés de rester en place, les
pppdrep, est insoluble sans l’élimination de toute possibilité de
les voir surgir et dominer le pouvoir.
Ceux
qui font de la politique pour faire carrière ont largement démontré
leur penchant pour la trahison des promesses faites aux électeurs,
leur extrême sensibilité aux lobbies, leur absence de principes
moraux, leur gangrène du clientélisme, leur désintérêt
systématique pour le bien commun.
Ce
sont des obstacles évidents et systématiques à toute progression
du bien commun.
Exceptions
notables mais rarissimes : Pepe Mujica, Thomas Sankara, Jerry
Rawlings, Nelson Mandela, ...
Il
serait bon que des cerveaux mieux outillés planchent sur un système
de tirage au sort pour des durées courtes non renouvelables, avec
contrôle d’une commission de révocation, dont l’activité
consistera à surveiller la réalisation de critères de progrès
constitutionnels.
Il
s’agit de perfectionner le système athénien, qui a fonctionné
200 ans, mais dont la fragilité a causé la perte lors de la
victoire de Sparte.
La
rupture actuelle, irrévocable, oppose les « élites »
obséquieuses et les gueux méprisés, qualifiés de branquignols,
mais surtout imperméables à toutes les arguties pitoyables qui
inondent les merdias.
Il
ne vient jamais à l’idée de ces « élites » que
n’importe quel(le) gueux sait ce qui est juste et ce qui ne l’est
pas.