@ Spartacus
Au Brésil comme dans les zones bourgeoises françaises, les cabinets médicaux et leurs clients se vendent et s’achètent.
Les cubains n’ont jamais acheté de cabinets brésiliens, ils ont créé, en accord avec le gouvernement Lula, des cabinets gratuits dans des zones insolvables.
Croire que ces cabinets seraient, grâce à Bolsonaro, maintenant solvables, est une vue de l’esprit. Comme en France, les médecins libéraux brésiliens, sont davantage attirés par les zones plutôt riches que pauvres.
Dans ma campagne, qui n’a rien à voir avec une région défavorisée brésilienne, il y a 4 toubids, un portugais, une espagnole, une roumaine et le mien, un malgache. Dans le canton voisin, le toubid de ma belle-soeur est espagnol, il travaille 3 semaines et la quatrième il rejoint sa famille 500km plus loin, du coté de Barcelonne... Cela pour dire que ces problématiques doivent aussi concerner les toubids cubains expatriés dont l’age tourne autour de la trentaine.
Le cas dont il est question, après être rentré à Cuba, est reparti au Brésil où il compte « passer un examen de recertification qui le placerait au même niveau que les médecins brésiliens, bien que cela ne soit plus proposé depuis 2017. » Sa famille étant au Brésil, il compte s’y installer, quoi de plus normal, sauf qu’il n’a pas les moyens d’acheter un cabinet libéral dans une zone solvable. Formé, gratuitement, à Cuba, il compte sur Bolsonaro, pour lui procurer un cabinet, il n’est pas interdit de rêver...