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Commentaire de Nick Corey

sur La pensée libertarienne (4) : Critique de la conception libertarienne de la société (2nde partie)


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Nick Corey 10 juin 2018 01:46

@Armelle

1- C’est ce que l’on dit quand on ne sait pas quoi répondre. Ainsi disait Jules à Vincent - c’est un point de vue intéressant.
Mais non. Ce n’est pas un point de vue subjectif. Il s’agit justement de démonstrations travaillées, tandis que vous n’émettez qu’un jugement de valeur sans aucun argument. Objectez, raisonnez, mais sans cela, c’est votre jugement qui n’est qu’une expression de votre subjectivité. Je suis prêt à répondre à des contradictions construites, mais pas à un revers de la main gorgée de paroles de facilité.
2- J’avoue connaître moins Hayek que Mises ou Rothbard, mais sa critique du droit naturel me semble incompatible avec ses positions économiques. Je l’ai trouvé plus incohérent que les deux premiers et l’ai plutôt mis de côté. Peut-être l’ai-je mal jugé. J’en doute un peu tout de même.
3-
Je connais très bien Ayn Rand. Comme pour les libertariens, tout a commencé par elle, en ce qui me concerne...
Mon prochain article portera sur la ressemblance entre Game of Thrones et Atlas Shrugged, qui est énorme. Je l’ai presque terminé, et la réponse présente en récupère même un ou deux bons mots.
J’avoue ne pas aimer Rand avant tout pour des raisons littéraires. Certes, elle est capable de tenir plusieurs centaines de pages (1800 dans la version pirate en français) sur la même histoire, et cela force le respect. Mais c’est particulièrement mauvais. Ridicule, voire même pitoyable. Honteux d’écrire des choses comme ça disons le. 
Il n’y a aucun effort de réalisme : le gouvernement est semblable aux méchants caricaturaux de dessins animés (je pense à Arachna dans Gadget Boy, en fait). Les dialogues sont délirants, les descriptions ressemblent à des articles de presse féminine. C’est un style assez sensuel. Et à la base j’aime bien, mais c’est très ’’m’as-tu vu’’, et ça finit par agacer comme le clinquant d’une boîte de nuit. Surtout ça prône cet égoïsme rationnel dont je crois profondément qu’il est un résidu infantile de la pensée érigé en pensée militante.

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