@cettegrenouilleci
« Pour l’instant, les mouvements populistes que
vous évoquez ne prétendent pas faire autre chose que réformer l’Union
Européenne. Le parti Syriza a fait une brillante démonstration de ce à quoi
conduit ce positionnement. Rien n’indique qu’on soit en droit d’attendre
autre chose des regroupements politiques similaires qui se développent dans les
autres pays de l’UE… »,
Vous
devriez essayer de vous libérer du petit bout de la lorgnette upérisée, qui ne
voit rien d’autre que des réformes décrétées impossibles, et le recours à l’art.50.Le
mot réforme ne figure nulle part dans l’article de dedefensa.org.
On
y est même assez critique à l’égard du « populisme » : « . Les quelques directions populistes ici et
là (actuellement, surtout dans les pays est-européens) n’ont aucun effet politique
structurant direct… » Mais, parce qu’il y a, bien évidemment, un mais, son
utilité est ailleurs :
« Le torrent furieux du populisme accomplit sa
mission qui est d’entretenir,
d’accentuer l’instabilité, d’inquiéter et d’angoisser le
Système, de l’affoler en le poussant à une surenchère mortifère qui a pour
effet d’aider à sa propre déstructuration-dissolution.
« La mission du populisme
progresse lorsqu’il pousse, comme en Allemagne, à une reconduction de la
branche pourrie Merkel-SPD malgré les haines qui en séparent les rameaux comme
“nouveau” gouvernement allemand dont la simple idée suggère le sarcasme et le
mépris, mais que l’esprit métahistorique réaliste et antiSystème doit saluer
d’un “Continuez comme ça !”. »
Comme nous sommes loin de l’épicerie
de papa Asselineau !
« Quant à
Monsieur Orban, il n’a pas ,à ma connaissance , pris la moindre initiative
susceptible d’enclencher la sortie de la Hongrie de l’Union Européenne, de
l’euro et de l’Otan. »
Orbàn est en train de
démontrer que quand un gouvernement met les pieds au mur, l’U.E. ne sait pas
comment s’y prendre pour le faire plier. J’ajoute que la Hongrie n’a pas l’euro
et que si elle appartient à l’OTAN, le gouvernement poursuit une politique
pro-russe.
Quant à sortir de l’U.E., les Hongrois n’y pensent même
pas, leur pays est bénéficiaire net au budget européen, à hauteur de 5 milliards,
pour une contribution au budget de 0.85 % :