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Commentaire de Christian Labrune

sur Oh Jérusalem


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Christian Labrune Christian Labrune 14 décembre 2017 23:53

Mark Twain pense que le succès des juifs est le produit de leur loyauté, de leur fidélité familiale, de leur intelligence et de leur sens des affaires.

@simazou
C’est aussi ce que pensait la rue égyptienne, s’il faut en croire Mathias Küntzel, dont je cite un extrait à la page 53 de son essai « Jihad et haine des Juifs » qui fut traduit en français et parut il y a quelques années aux éditions « L’artilleur ».
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« Non seulement la Palestine ne concernait guère l’opinion publique égyptienne et n’était pas une question politique dans les années 1920, mais une »sympathie considérable était montrée par les publicitaires et les politiciens égyptiens pour le Foyer national juif qui émergeait en Palestine« . Ainsi en 1927 le gouvernement égyptien accorda un cordial accuel à la délégation d’une association de professeurs juifs en provenance du territoire sous mandat britannique. Plus tard, des étudiants de l’Université égyptienne firent une visite à Tel-Aviv pour participer à une compétition sportive. Quand le conflit s’envenima en Palestine, en 1929, le ministre de l’Intérieur égyptien ordonna à son bureau de la presse de censurer tous les articles antisionistes et pro-palestiniens. En décembre 1930, le gouvernement égyptien renvoya dans le territoire sous mandat des douzaines de Palestiniens qui avaient fui vers l’Egypte après la répression de leur »révolte« . Plusieurs personnalités égyptiennes ont rencontré des leaders sionistes pendant cette décennie et »apparemment ont déclaré leur sympathine pour le sionisme et se sont appliqués à trouver une « entente » entre Arabes et Juifs en Palestine« . Même en 1933, le gouvernement égyptien autorisa mille nouveaux immigrants juifs à débarquer à Port-Saïd pour rejoindre la Palestine »

Les passages entre guillemets renvoient à des documents que cite Küntzel et dont les références sont au bas de la page 53.
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Si le conflit « s’envenime », comme le dit Küntzel, à la fin des années 20, c’est que dès 1922, Mohamed Amin al Husseini est nommé mufti de Jérusalem. Il déteste les Anglais et plus encore les Juifs et finira à Berlin chez Adolf Hitler. En 28, les Frères musulmans de Hassan al-Banna commencent à distiller leur sale jihadisme, très soutenus eux aussi, idéologiquement et financièrement, par l’Allemagne Nazie. Tout cela crée un climat général atroce dont le pogrom d’Hébron en 29 sera le premier grand révélateur.

Ce qui frappe quand on étudie l’histoire de la région, c’est qu’aucun des leaders palestiniens qu’on a pu voir jusqu’à aujourd’hui n’a encore rompu avec l’ islamo-nazisme du mufti de jérusalem, créateur de la 23e division de la Waffen SS dans les Balkans à la fin de la guerre. Son neveu Yasser Arafat considérait cette ordure nazie comme un « héros ».
 Il serait temps que les Palestiniens prissent sur eux de tordre le cou le plus rapidement possible à une pareille idéologie.


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