Concernant « l’assassinat de Trotsky par Staline », un peu de précision historique s’impose également.
L’assassin de Trotsky n’est pas Staline, mais Ramon Mercader :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ram%C3%B3n_Mercader
Jusqu’à la fin de sa vie, Ramon Mercader a affirmé avoir agi pour des raisons de règlements de comptes personnels, alors qu’il faisait partie de l’entourage de Trotsky depuis plusieurs années déjà.
Néanmoins, étant un ancien combattant de la cause anti-fasciste en Espagne, et vu l’évolution du contexte international, on peut évidemment considérer que la défense de l’URSS n’était pas absente de ses motivations...
..."Trotsky, son dernier opposant en vie, sa bête noire, s’est installé dans
une propriété fortifiée dotée d’une porte blindée et de hauts murs de
béton surmontés de tourelles équipées de mitrailleuses. Elle est gardée
par la police. Le gouvernement mexicain lui a accordé l’asile politique
sans difficultés... avec la bénédiction des États-Unis, son puissant
voisin, qui voit d’un très bon œil les virulentes critiques de Trotsky à
l’encontre du régime soviétique.«
Parmi toutes les pseudo »vérités« de cet article wikipédia, pour le moins univoque, »son dernier opposant« en est manifestement une, comme la suite l’a prouvé...
Quoi qu’il en soit, la mort d’un être humain, fut-il un traitre et un kollabo, reste une tragédie, et le mieux est de pouvoir l’éviter, comme toute violence, du reste.
On rêve tous d’une évolution pacifique du genre humain, mais la nature même du processus évolutionniste ne semble pas pouvoir se passer de révolutions, et les révolutions ne sont jamais réellement pacifiques....
Toutefois, ce qui est déterminant, ce n’est pas d’éliminer tel ou tel traitre contre-révolutionnaire, fut-il Trotsky, mais de combattre le fond même des idées réactionnaires qu’il avance sous de faux masques »de gauche« , et c’est ce combat qui fut probablement insuffisant, à l’époque.
Trotsky mort, les trotskystes ont réussi à en faire un mythe, avec le secours de tous les médias anticommunistes et antisoviétiques.
Trotsky vivant n’aurait réapparu, après la guerre, que comme le pantin de l’occident qu’il était.
A quelques exceptions ( comme »Socialist Fight") près, cette collaboration, objective ou directe, selon les cas, est encore l’essentiel du trotskysme aujourd’hui.
Luniterre