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Commentaire de Milla

sur Depardieu et ce pays peuplé d'imbéciles


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Milla (---.---.1.10) 23 septembre 2016 23:37

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D’autre part, vous ne manquez pas d’air en impliquant la mémoire de votre fils dans votre exil fiscal car le pauvre jeune homme semblait ne pas avoir de bonnes relations avec son papa au point de tomber dans des con duites à risques comme la consommation de drogue et la conduite hasardeuse qui lui a fait perdre une jambe et a précipité son suicide. On raconte également que papa Depardieu avait refusé de dépanner financièrement son fils qui lui demandait de l’aide et vivait dans une roulotte. Les relations entre le père et le fils étaient mauvaisesAlors Guillaume monte sur ses grands chevaux, scelle la désunion. Pour lui Gérard Depardieu (il se refuse à l’appeler papa) « est pourri par le désir d’être aimé » et le besoin d’argent. Il ne pense qu’à lui. Il séduit puis méprise. » Tout le temps dans l’excès, Gérard boit trop, mange tel un glouton, avale les scripts, passe son temps sur les tournages et phagocyte son entourage. Et dans ses orgies d’alcool, de bouffe, il se met dans des colères homériques, il crie, hurle et frappe son fils. À l’adolescence, son fils, sous l’emprise de substances nocives, le menace d’un couteau, lui lance des chaises… Alors, pour ne pas entrer dans la spirale de la violence, Gérard part. S’enfuit. Et laisse Elisabeth, seul face à la bête. Quand sa mère lui dit : « Arrête ou j’appelle ton père », le petit sait qu’il ne viendra pas. Guillaume téléphone à son père, mais il ne répond pas, « c’est meilleur pour sa santé mentale », se dédouane Gérard. Ralenti dans son ascension par l’abrutissante popularité de son père, Guillaume prévient : « S’il faisait obstacle à ma progression, je pourrais le tuer sans problème. D’une balle dans la tête. » http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/guillaume_et_gerard_depardieu_ne_se _seront_jamais_vraiment_reconcilies_136434

Depardieu est un homme violent, grossier, lache, égocentrique et radin Gérard Depardieu a été condamné plusieurs fois pour avoir frappé des automobilistes qui dérangeaient ses déplacements à scooter et a porté plainte contre lui, sans vergogne » pour « conduite dangereuse » http://www.lexpress.fr/actualite/societe/gerard-depardieu-porte-plainte-contre-l-automobiliste-qu-il-a-frappe_1151113.html L’acteur a uriné dans le couloir d’un avion pour montrer qu’il s’insurgeait contre des règles de sécurité imposée à tous les voyageurs aériens. Les autres voyageurs ont ainsi perdu leur temps du fait d’un caprice dictatorial qui a considérablement retardé le vol.http://www.europe1.fr/Faits-divers/Quand-Depardieu-urine-dans-un-avion-671665/ Malgré les témoignages concordants de témoins, Depardieu n’assume pas son comportement et nie lâchement. En 2005, à Florence il avait assommé un paparazzi d’un coup de tête sur un marché Quand Depardieu donne raison aux violeurs On se souvient qu’il y a quelques années, Gérard Depardieu ait fait les gros titres de la presse américaine qui lui demandait des comptes sur son passé de violeur. Sans preuves autres que les propos de l’acteur, l’affaire s’était éteinte mais la biographie de l’homme vient réveiller le soupçon en rapportant des propos sur le viol d’autant plus choquants qu’ils sont identiques à ceux de tous les violeurs jugés et en particulier à ceux du récent procès de Fontenay-sous-bois.

Voilà donc une célébrité qui évoque des viols avec des filles « plus ou moins consentantes ». Or il ne peut pas y avoir plus ou moins de consentement dans une relation sexuelle. C’est oui ou non. Le violeur prétendra toujours que sa victime était consentante parce que l’absence de consentement est précisément ce qui détermine le crime de viol.

A l’occasion de la sortie de sa biographie autorisée, en 2004, Isabelle Alonso relevait avec brio l’ignominie du personnage http://www.isabelle-alonso.com/ou-moins-depardieu/

…page 32. Au début du chapitre, Depardieu parle d’un journaliste américain et mentionne “ une vieille interview dans laquelle j’avais commis l’erreur d’évoquer un viol ”. S’ensuit une description de la campagne médiatique qui se déchaîna contre lui au début des années 90, aux USA et qui ruina ses espoirs d’Oscar…

Mais, il y a énorme mais. C’est la manière dont il en parle AUJOURD’HUI qui pose problème : “ …maladresse de ma part : je ne me suis absolument pas rendu compte de ce que pouvaient provoquer mes propos. Dans cette interview, j’évoquais ces viols qui existaient quand j’étais môme – et qui doivent sans doute exister encore – dans les fêtes foraines, les bals de village, quand les mecs sont en bande avec des filles plus ou moins consentantes. Ça n’a rien à voir avec un viol dans un train de banlieue ou avec ces pauvres filles, victimes de tournantes dans les caves de cités. Non, c’étaient des nanas qui faisaient partie de la bande ; Et puis, un soir, tout ce petit monde boit un coup de trop, ça s’échauffe et voilà… Ça n’excuse rien, ça ne justifie rien, mais oui, ce genre d’histoire existait à Châteauroux et sans doute ailleurs. On a voulu me faire dire que je trouvais ça normal. Mais je n’ai jamais dit une chose pareille : j’ai juste dit que c’était fréquent et c’était, hélas, la vérité ”.

Non, Gérard Depardieu, je ne pense pas que vous trouviez qu’un viol c’est “ normal ”. Ce que je constate, c’est qu’en 2004, tranquillement, sans pression, dans votre appartement de la rue Leconte-de-Lisle, vous teniez des propos qui ont ensuite passé le filtre des relectures et des corrections sans que quiconque en soit pétrifié. Ce qui me choque, qui me scandalise, qui m’effraie, qui me fait horreur, c’est que vous ayiez en toute bonne conscience employé l’expression “ plus ou moins consentantes ”. Voilà quatre mots qui pèsent des tonnes. Des tonnes de violence, de brutalité et de déni. Ce sont les mots des violeurs, de ces mêmes violeurs que vous dénoncez trois lignes plus loin, mais dont vous employez vous même le vocabulaire…

Que Depardieu ait assisté ou participé à des viols collectifs quand il était ado est un fait auquel il ne peut aujourd’hui rien changer. Et personne ne le lui demande. Les faits, quels qu’ils soient, sont prescrits. En revanche, sa manière d’en parler peut changer beaucoup de choses dans la perception collective d’un crime qui reste aujourd’hui très largement impuni dans la société française. Une tête d’affiche comme Depardieu a du pouvoir. De l’influence. Qu’en fait il ? D’abord, il regrette. D’y avoir assisté sans rien faire ? D’y avoir participé sans voir le problème ? Non ! Il regrette d’avoir eu la maladresse d’en parler : “ une vieille interview dans laquelle j’avais commis l’erreur d’évoquer un viol ”. L’erreur, ce n’est pas de violer, c’est d’en parler ! L’erreur, c’est d’enfreindre la loi du silence. Eh oui, la bonne vieille loi du silence, secret des viols impunis… Violer, la belle affaire, c’est se faire prendre qu’il faut éviter…

Puis il explique que ce viol “ n’a rien à voir avec un viol dans un train de banlieue… ” Ah, bon ! On respire ! Et pourquoi ça n’a rien à voir ? Parce que “c’étaient des nanas qui faisaient partie de la bande ”. Ach ! Zo ! Si c’est une nana de la bande, c’est pas un viol ! C’est quoi alors ? Un joyeux divertissement entre potes ? Mais pourquoi alors emploie t-il le mot viol dans la phrase précédente ? Moralité, si c’est dans une cave, c’est un viol, si c’est dans un train de banlieue, c’est un viol. Si c’est à Chateauroux, ça n’a rien a voir. Je sais pas vous, mais moi, j’ai du mal à suivre. Si c’est une nana qu’on connaît pas, c’est un viol, mais si elle fait partie de la bande, c’en est pas. Là, jment larg


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