• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Taïké Eilée

sur Effet cigogne : Robert Kennedy Jr. à l'épreuve de la rhétorique « anti-complotiste »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Taïké Eilée Taïké Eilée 15 mars 2016 04:07

@Fifi Brind_acier
Un article paru dans Libération le 10 mars 2016 va également dans ce sens : « La bataille des corridors noirs ». L’auteur, Moiffak Hassan, est consultant pétrolier.

Extrait :

« Russie, Iran, Arabie Saoudite, Qatar… Derrière le conflit syrien se joue une vive concurrence entre ces exportateurs d’hydrocarbures. Téhéran, Riyad et Doha veulent traverser le pays pour fournir l’Europe.

Le Moyen-Orient regorge d’hydrocarbures : il renferme au moins 48 % des réserves pétrolières mondiales et 42 % du gaz. La Syrie compte peu en raison de sa faible production mais pourrait être un couloir clé pour des oléoducs et gazoducs arabes et iraniens à même d’approvisionner le marché européen. Cette donnée est essentielle pour comprendre le conflit qui ravage le pays.

Mais le principal enjeu est stratégique : le territoire syrien pourrait représenter un couloir clé pour des oléoducs et gazoducs arabe et iranien vers l’Europe. En 2009, le Qatar a proposé à la Syrie la construction d’un réseau via l’Arabie Saoudite et la Jordanie afin d’acheminer son gaz vers ce marché. Plus tard, en 2011, sous la pression de Téhéran, son allié, Damas a remplacé la proposition qatarie par un projet de gazoduc iranien reliant la République islamique à la Syrie en passant par l’Irak.

Cette rivalité entre Etats pétroliers, avec les enjeux économico-stratégiques que représente la région, était en arrière-plan dès l’origine du conflit syrien. »

Bref, Libé se rallie à l’analyse de Robert Kennedy Jr.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès