@ Fergus,
Devant la stérilité intellectuelle et philosophique des Intégristes, d’où qu’ils viennent, devant l’ignorance crasse, l’indignité et l’inanité des propos de ce prêtre, le dernier mot doit rester à la Musique, quels que soient son genre, son époque, ses rites, ses traditions et ses origines. Et à l’humilité devant le drame qui s’est déroulé à Paris. A fortiori de la part d’un prêtre.
La musique, bien avant les autres formes artistiques d’expression, doit
s’exprimer hors-cadres, hors les "lois décidées par les homme
faillibles", si j’ose m’exprimer ainsi. Mais le fascisme rampant qui s’invite en France depuis quelques années, et qui n’a pas dit son dernier couplet criminogène nous renvoie avec cet épisode, à des heures bien tristes où l’on vit des génies interdits d’expression et de création dans l’Allemagne Nazie !
Les seules règles admises seront
techniques et musicales. Les musiciens doivent être de cette race à part qui contribuent au bien être, au plaisir des sens, à la beauté des choses, à la pérennité des principes de base d’une humanité LIBRE ET CONSCIENTE D’ELLE MÊME, des hymnes à la joie. Même si les ignorants assimilent les Métalleux du Bataclan à des « faiseurs de bruit », comme je l’ai entendu récemment.
De par son évanescence, la Musique, justement doit, pour le bien de
l’Humanité devoir échapper à toutes les règles restricitves, tous les
jugements de valeur que les pires criminels de l’Histoire lui ont rendu,
les interdictions, les anathèmes. Et les musiciens, honorés pour ce qu’ils apportent de différent dans un monde livré aux brutes.