@ Victor,
La surveillance et la maintenance d’un barrage se fait sur les parties émergées, mais bien plus encore sur les parties immergées, non visibles à l’œil nu, car ces constructions ne sont pas récentes. La plupart datent, grosso-modo, des années cinquante/soixante ( les trente glorieuses).
Les investissements pour vérifier sous l’eau l’état des infrastructures des barrages, bases bétonnées, etc... constater s’il n’existe pas de fissures pouvant entraîner avec l’érosion et le travail de l’eau, des béances et leurs conséquences que l’on imagine, sont coûteux et très sophistiqués et le personnel formé.
J’ imagine mal des entreprises de sous-traitance qui seront obligatoirement recrutées pour ce genre de travail, investir dans ce matériel-là. Trop onéreux, compliqué, faire des économies etc...
Au contraire, quant aux multinationales qui se tailleront la part du lion, en dépeçant la France de leurs infrastructures, très gourmandes et pour obéir à leur actionnaires, elles laisseront les barrages en l’état , en rognant sur la partie sécurité, contrôle, etc...
Alors que EDF et les administrations en charge de la surveillance toujours sous la houlette des cadres des Ponts et Chaussées, ou des Mines ou de Centrale ou de Polytechnique, avaient les moyens de s’assurer et du matériel et des compétences humaines.
C’est très grave !
Les membres du gouvernement qui avaliseraient un tel projet, sont-ils à ce point inconscients ?
CDT