• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Christian Labrune

sur A propos de la culpabilité de Bachar El Assad


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 29 août 2013 18:47

"il n’a absolument pas intérêt à donner le bâton pour se faire diaboliser, ce que souhaitent avec une envie non feinte tous ses ennemis…« 

-----------------------------

Un tel comportement n’aurait vraiment rien de bien surprenant. Je n’ai jamais cru à l’inconscient : l’homme cultivé qui s’est longuement adonné à la réflexion rationnelle sait toujours clairement ce qu’il fait et ce qu’il dit. Il n’en va pas de même pour ceux qui sont commandés par les »passions tristes« que décrit si bien Spinoza. Il y a toujours un moment où le moteur caché de leur funeste idéologie se découvre tant dans les discours que dans les comportements.

La Walkyrie du FN, par exemple, qui essayait laborieusement de se refaire une virginité démocratique, après tant de petites phrases fâcheusement révélatrices lâchées par son papa, aurait bien pu éviter de se rendre à Vienne pour danser, le jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, avec des nostalgiques du IIIe Reich, au risque d’être encore une fois »diabolisée« , elle aussi. Mais l’envie de retrouver la chaude »Gemütlichkeit" fasciste qui régnait à la fin des années 30 lorsque les proches du Führer se réunissaient, aura été la plus forte. Et puisqu’il est question dans cet article de la logique des investigations policières, on peut rappeler aussi cette vieille observation qui veut que les criminels reviennent toujours sur le lieu de leurs crimes.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès