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Commentaire de simir

sur L'instrumentalisation de l'antifascisme


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simir simir 26 juin 2013 12:09

@ C Colas 

Ce n’est pas bien de se faire le propagandiste de ceux qui, entre autre, retirèrent leurs troupes du front d’Aragon et autres manœuvres de sabotages telle que celles ci :
fin 1937, alors que tout le monde s’attendait à une offensive fasciste contre le gouvernement républicain voici ce que disait Trotsky :
« En Espagne, où le prétendu gouvernement républicain sert d’écran aux bandes criminelles de stalinisme, la GPU a découvert l’arène la plus favorable pour faire appliquer les directives du plénum. Il est temps de passer à une offensive internationale contre le stalinisme »

 Cette offensive des idiots utiles contre la république espagnole, coïncide avec l’offensive de Franco, telle fut la contribution du trotskisme dans cette période critique du peuple espagnol contre le fascisme. 
Sabotage accompagné de slogans gauchistes tels que : « La bourgeoisie ne peut être une alliée contre le fascisme » « Seule la révolution prolétarienne peut constituer une force suffisament mobilisatrice pour secouer les populations »
Cette clique malfaisante n’accorde pas la moindre attention à la résolution des problèmes d’une lutte , dans des circonstances particulières, et dans le cadre du rapport des forces existant.( Le parti CEDA d’extrêmE droite récolta le plus grand nmbre de sièges aux élEctions de 1933)
Si le trotskysme n’a pu apprécier la nature révolutionnaire du Front Populaire, les Jésuites qui étaient la grande bourgeoisie, eux le purent. leur organe El Debate déclarait le 4 Aout 1954 « Aujourd’hui le communisme nous paraît infiniment plus dangereux lorsqu’il se déguise sous le masque de la collaboration gouvernementale et qu’il offre sa collaboratin à quelque chose de plus que la simple révolte.

 »les Espagnols n’ont pas voulu devenir staliniens :" Qu’en savez vous ?
Fin 1934 suite à la grève générale et à l’insurrection des Asturies le mouvement ouvrier espagnol fut décimé et plongé dans la clandestinité 30000 travailleurs furent emprisonnés.
Dans de telles circonstances le Parti communiste espagnol fut à l’initiative du front populaire qui comprenait : le PCE, le PS et les républicains de gauche
Les élections de 1936 virent la victoire de ce front populaire
Les trotskystes firent tout pour entraver ce processus d’unification des forces progressistes.
Ils encouragèrent tous les excès de la part des travailleurs et paysans en colère et qualifièrent de contre-révolutionnaire toutes les tentetives de discipliner ce mouvement.

Sur le soutient de l’URSS :
Ce n’est pas sans hésitation que le Kremlin finit par soutenir la République espagnole, cette décision n’étant prise que deux mois après le putsch réalisé par l’armée et l’extrême droite en juillet 1936. 

Le Commissaire du Peuple aux Affaires étrangères, Maxim Litvinov, qui incarne la tendance moscovite à la sécurité collective, redoute qu’un appui russe ne réveille chez les Occidentaux leur crainte d’une expansion révolutionnaire, et alimente l’anticommunisme en Europe. Ce regain d’hostilité pourrait déchirer l’esquisse de l’alliance franco-soviétique ébauchée l’année précédente. 

Staline, en revanche, souhaite véritablement empêcher l’extension de l’extrême droite, en conformité avec la stratégie soviétique - encore récente - de mise en oeuvre des Fronts populaires contre le fascisme. En ce sens, le facteur idéologique est loin d’être absent de ses pensées. Intervenir en Espagne sera de nature à améliorer l’image symbolique de l’U.R.S.S.






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