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Commentaire de eric

sur Les Révolutions arabes : déconstruction d'un mythe


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eric 4 octobre 2012 12:49

Le mythe n’a jamais mythifié que ceux qui le voulait bien. Tout était assez clair dès le départ, http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/printemps-arabes-revolutions-anti-89435

Celui qui reste à déconstruire, c’est celui des prétentions démocratiques de gens comme vous.

Toutes ces « dictatures » ont une caractéristique commune. Elles furent ou sont socialistes. Vous me direz elles se proclament comme telle ; Peut être. N’empêche qu’au moins dans les cas Ben Ali et Moubarak elles étaient reconnue par leurs pairs.
L’Algérie ne faisait pas partie de l’internationale socialiste dans les mêmes conditions, mais on se souvient quand même du « soutient sans participation » de nos gauches, ou disons de leur soulagement, quand le pouvoir FLN remis en cause les élections et se livra pour le coup à une vraie répression sanguinaire.

Soit on croit vraiment à la démocratie. Alors, le fait que les pouvoirs, en Égypte, en Tunisie, en Turquie, soient « islamistes » mais démocratiquement élus est une bonne nouvelle. Et après tout, le pouvoir Miterrandien en 81 était épouvantablement idéologique et le réel l’amena à mettre de l’eau dans son vin.
Soit on pense que la démocratie est une chose trop sérieuse pour être confiée au peuple, comme vous, et on considère qu’il y a des principes qui font que le peuple n’a le droit de s’exprimer que si il marche dans vos clous.

Ce ne sont pas des questions simples. je connais un peu la Syrie. J’appréhende ce qu’il résulterait à court terme d’un prise du pouvoir par ceux qui prétendent représenter la majorité sunnite.
Maintenant, si demain il y avait une majorité démocratique en France pour rétablir la fusion entre l’église et l’état, voir le royalisme, je ne voit pas au nom de quelle vérité supérieure qui que ce soit aurait une légitimité à l’interdire.

Autant que les dérives fondamentalistes de populations qui se débattent dans de très graves crises économiques sur fond de fantastiques mutations culturelles, le prurit anti démocratique d’intelligentsias gavées dans des pays riches et stables posent une profonde question philosophique.


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