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Commentaire de taktak

sur L'Argentine prouve qu'il y a une vie après la « mondialisation inévitable »


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taktak 19 avril 2012 12:06

Euh c’est un peu rapide de dire que Mélenchon est le seul. C’est déjà oublier que le FdG est un attelage divers, et oublier ceux qui sont en dehors, y compris en dehors de la gauche.

Sur la question de la machine de guerre européenne et des nationalisations Dupont Aignant a aussi quelque point de convergence.

Et sur la question de l’UE et de l’euro, je répète ce que j’ai dis à propos d’autres articles ou commentaires, Mélenchon n’est pas si clair (lui en tant que responsable politique), pas plus que le FdG. Avoir une grande gueule pour dire que la France tapera du point sur la table à Bruxelle pour négocier à la marge est une chose, obtenir le changement radical de l’UE pour en changer totalement la destination en est une autre. Croire que les capitalistes européens (pas seulement les allemands, Sarko continuera à être représenté à bruxelle sans aucun soucis par le reste de la clique) abandonneront leur main mise totale sur l’euro outil de « modération du cout salarial » et sur l’europe « outil de convergence des droits sociaux » et sur les règle de « liberté de l’espace européen » c’est faire preuve d’un optimisme confinant à la naiveté.

Car la négociation entre la gauche plus rien et les autres gauches européenne (majoritaire alors) à déjà eu lieu à Nice. La négociation entre le grand homme Mitterand (modèle de Mélenchon qui refuse d’en faire une critique trop appuyée, tout comme vis à vis de Jospin) et Kohl a déjà eu lieu.
Et si l’on affiche pas clairement que pour s’en sortir, on est pret à en sortir (de l’UE et de l’euro), on ne pourra que négocier comme d’habitude que des miettes. Aujourd’hui il faut tenir clairement le discours que l’application d’un projet politique de gauche ne peut se faire qu’en rendant sa pleine souveraineté au peuple français, et qu’il n’est pas négociable et préalable à une quelconque négociation européenne.
Et je retourne l’argument, la France est un grand pays, on verra bien si le reste de l’europe suit sur ces bases. Il ne s’agit pas de négocier le vote des français sur des choses aussi essentielle que la souveraineté budgetaire ou monétaire, sur leur droit à disposer de service public, d’un droit du travail et le niveau du smic.


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