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Commentaire de joelim

sur Le blues du journaliste citoyen


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joelim joelim 11 septembre 2011 12:22

Nous pourrons, pour le moment, appeler ces deux factions les “Confiants” et les “Désenchantés”.

Ce qui rend le 11/9/2001 si particulier est que l’on peut inverser ces deux catégories et ça marche encore. En effet, dans le contexte d’une incrédulité devant la VO on peut s’estimer « confiant » en l’être humain, dans le sens où il ne peut éternellement se faire emberlificoter par les sirènes du mensonge. Confiant aussi en la rationalité objective, qui ne se laisse pas entraîner dans des dogmes subjectifs aveuglants.

Tandis que les « désenchantés » sont ceux qui se résignent à accepter une version (dite officielle) dont ils voient quelques faiblesses mais sur lesquelles ils ne préfèrent pas focaliser, estimant qu’elles ne remettent pas globalement en cause le scénario soutenu par les officiels US et les médias. Et cela malgré l’amoralité abyssale de ses acteurs qu’ils sont bien obligés d’admettre, depuis le show de Powell avec sa fausse fiole d’Anthrax à l’ONU, ce qui justifie pleinement le qualificatif « désenchanté » que je leur attribue.

Evidemment cette inversion entre confiants et désenchantés n’est pas généralisée. Mais il n’est pas impossible que ça se fasse, ce qui montre que ces catégories sont évanescentes, ontologiquement changeantes. Ce n’est pas étonnant vu la profondeur du clivage entre les deux paradigmes...

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