@antenor
Rectificatif et conclusion
Afin de soulever toute confusion
ou malentendu, et de montrer à nouveau l’axe Est-Ouest et le foyer centre-européen
probable des groupes proto-celtes,
une datation avant JC sera plus
clair.
Je reprends donc les dates citées
en notation BP dans le commentaire :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-origines-pheniciennes-de-notre-69205?debut_forums=100#forum2445482
Vers -6000 BP soit -2000 av JC : sur le rameau celtique-italique-germanique :
point de divergence deux directions apparaissent : le rameau des langues celtiques se sépare de celui qui donnera
naissance aux langues italiques et
germaniques.
Enfin vers -3000/-2900 BP soit -1000/-900
av JC soit app. le début de Halstatt (coïncidence ?) :
le rameau proto-celtique se sépare en
deux : le rameau portant les futures langues gaéliques se séparant de celui qui donnera naissance aux langues brittoniques et celtiques continentales.
Donc -3000 BP soit -1000 av JC permet d’identifier le proto-celtique puisque survient la
première divergence et aussi marque les débuts de la culture Halstatt.
Ensuite entre -2800/-2000 BP soit
-800/0 av JC :
- -2700 BP soit -700 av JC le rameau gallois se sépare des rameaux donnant les
langues brittoniques et continentales
- -2500/-2400 soit -500/-400 av JC rameaux langues brittoniques et celtiques continentales se
séparent
Ce qui donc renforce encore plus
l’idée d’un foyer centre-européen et
d’une expansion de l’Est vers l’Ouest :
Puisque : a) le proto-celtique apparaît formé vers -1000 av JC soit début de Halstatt,
b) la première bifurcation à
partir du rameau proto-celtique est
estimée vers -900 av JC (conséquence de l’entrée dans l’Age du Fer et son impact culturel ?) avec la
branche gaélique dont la présence est
antérieure aux autres langues celtiques dans les îles britanniques
c)
rameaux gallois et brittoniques se
séparent entre -700 av JC
d) -500/-400 av JC marque la séparation entre langues brittoniques (insulaires donc) et
continentales (ainsi que l’entrée dans l’ère latènienne : nouvelle coïncidence ?)
or les plus anciens tombeaux avec
chars en Grande Bretagne sont estimés datant de -500 av JC, ce qui nous place entre émergence du rameau gallois et
celle du rameau brittonique et nous place dans les débuts de la culture latènienne.
les divers dates de divergence renvoient
bien à une expansion géographique des Celtes sur un axe Est-Ouest depuis une position centrale : le long de cet axe E/O en direction de l’aire
occidentale (et extrême-occidentale) soit app. France/Suisse et donc entre espaces
germanique et italique, puis au Nord
vers les îles britanniques et au Sud
vers la péninsule ibèrique.
si on considère qu’en -2000 av JC rameaux celtique, italique
et germanique se séparent : nous avons donc deouis une position 0 : les proto-italiques qui partent vers le Sud, l’espace (proto-) germanique lui se constituant au
Nord :
de -2000 av JC à -1000 av JC
nous avons ethnogenèse des groupes proto-celtes
et formation du proto-celtique ;
vers -1000 av JC/-900 av JC l’ethnogenèse
des groupes proto-celtes est sans
doute accomplie, puisque bien que groupe gaélique et autres groupes celtiques
se séparent à cette période, et se développeront dans d’autres espaces : homogénéité culturelle et ethnique est maintenue.
La même période marque le début
de l’Age du Fer : la métallurgie du fer est donc un élément non
constitutif de l’ethnogenèse des groupes proto-celtes (cà.d groupes apparentés/liés par le proto-celtique)
puisque lui étant postérieure chez ces groupes (elle est donc exogène) mais :
1. est le facteur
déclencheur de leur expansion continentale dans la première moitié du Ier millénaire av JC puis insulaire contemporaine
des débuts de la période de la Tène ;
2. participe de la
genèse de la culture dite celtique au
sein de groupes s’affirmant progressivement comme celtes dorénavant.
Nous pouvons donc raisonnablement
considérer un foyer proto-celtique probable
bien situé en Europe Centrale (espace
danubien (nord)) et correspondant bien à une progression chronologique et
géographique Est-Ouest avec éloignement progressif et apparition de foyers identifiables comme celtes suivant une direction E/O ainsi que d’une culture celtique en voie d’accomplissement
notamment par le développement permettant la culture de la
Tène,
coincés entre espace germanique et italique ou à leurs marges : les
groupes celtes se dirigent là où l’accès
leur est possible.
Nous observons d’ailleurs un
phénomène intéressant puisque lorsque les Celtes vont vers l’Ouest et donc
quittent ce probable foyer centre-européen danubien, les groupes germaniques
eux prennent une direction Sud/Nord entre -750 av JC et -250 av JC aux marges des espaces rhénan et danubien (nord), puis
à partir de -250 se diffusent dans les directions Est et Ouest au sein des espaces
danubien et rhénan : comme si, ils trouvaient un espace libre (ou libéré
maintenant de ces terribles guerriers celtes).
Voilà donc, un correctif afin d’éviter
toute confusion chronologique, d’autant plus que les estimations linguistiques
coïncident miraculeusement avec les données historiques, archéologiques,
génétiques, etc…
Sur ce, à moins d’arguments pertinents
et d’objections fondées, ce sujet est clos pour moi.