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Commentaire de Céline Ertalif

sur Le principe de précaution, du simple bon sens


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Céline Ertalif Céline Ertalif 25 novembre 2006 00:43

La privatisation des profits et la mutualisation des pertes est un principe fondamental des états industriels modernes. Les deux guerres mondiales ont été un sommet dans l’exercice de mutualisation des pertes. Les énormes pertes sont forcément mutualisés : Tchernobyl, le Tsunami, et peut être demain le Bangladesh ou un autre Pinatubo.

Le plus discutable, c’est la responsabilité limitée des entreprises qui font des profits au regard des coûts publics qu’elles génèrent. C’est vrai aussi bien des emballages dont le traitement est une charge mutualisée pour les usagers contribuables que pour les Monsanto. On voit bien par exemple la responsabilité de l’industrie automobile dans l’épuisement de l’énergie fossile et dans la pollution atmosphèrique.

Il fut un temps où il ne fallait pas désespérer Billancourt, maintenant il ne faut pas désespérer les fonds de pension parce que les retraités veulent mourir riches. Il y a une certitude de la nécessité de la croissance qui fait écho à la démagogie terminologique de l’assurance-vie : la mort est la seule certitude - alors que faire des enfants qui dépensent notre fric est la plus ancienne précaution qui permette la protection des vieillards.


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