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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur L'ultime forfaiture du Capital : les banques ont délibérément provoqué la crise


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 11 mai 2009 15:31

@ l’auteur (et aussi @ Cascabel)

Désolé mais votre réponse reste très sybilline même si je peux entendre que le système veuillent se débarrasser de la démocratie. Il le fait très bien actuellement.

La question, c’est qu’est-ce qui a pu motiver le CHOIX de crasher le système financier et la machine économique ? Vous ne donnez pas d’éléments clairs en ce sens. Encore une fois, le fait que les banques tirent avantage de la situation actuelle n’est pas preuve suffisante du caractère intentionnel ou délibérément voulu de ce qui arrive. Car alors il faudrait supposer que ceux qui ont délibéremment fait sauter toutes les sécurités dans les années 80 et permis aux banques de faire n’importe quoi savaient exactement ce qu’ils faisaient. Il paraît plus probable de supposer qu’ils pensaient ces précautions dorénavant inutiles et favorisaient simplement le principe d’une dérégulation maximale en se payant d’illusion.

Cascabel nous dit que la World Company a choisi l’option 2. Sauf que Stallone a beau faire, ce qu’il propose n’est pas une explication solide et donc pas un motif sérieux pour expliquer la casse volontaire (c’est toute la question) des systèmes financiers et économiques.
Il manque en effet une explication de pourquoi, alors que l’objectif serait de vendre toujours plus, il faudrait en passer par « tout casser pour ne plus rien vendre » et ensuite repartir.

Il me semble que les scénaristes ont des oeillères et veulent se donner à croire que l’on puisse casser le système économique et financier sans passer par la case « guerre ».

Si les guerres ont toujours été pain béni pour les gouvernements, c’est qu’elles disciplinent les masses comme personne (rappelez vous le « il leur faudrait une bonne guerre » des papis d’antan) et offrent des marchés formidables vu que tout est à reconstruire.

Il me semble que si l’on voulait une bonne guerre on ne s’y prendrait pas autrement qu’actuellement. Autrement dit, la seule intention que je veuille bien admettre comme plausible derrière la situation actuelle est celle d’une reprise en main violente de l’ordre mondial par une élite principalement US qui, sentant que le pouvoir économique instauré par la seconde guerre mondiale est en train de lui échapper, a décidé de remettre les pendules à l’heure en réaffirmant la suprématie de l’empire et de son outil, le dollar, au travers de l’épreuve de force.

J’imagine que pour certains, cela pourrait aussi être l’occasion de « draîner » un peu la Terre de la gent humaine, devenue trop nombreuse. Finalement, avec la finance dérégulée, les riches n’ont plus besoin des pauvres pour s’enrichir, alors que ces derniers aillent au diable !

Il va de soi que tout cela n’est que théories du complot au stade le plus naïf, le plus conjecturel, mais quoi qu’il en soit, je ne vois pas d’autre mobile suffisamment sérieux pour motiver le crash maximal vers lequel nous fonçons, quoi qu’en dise Jean-Pierre Gaillard qui, ce matin encore, fabulait sur France Info en nous disant que, ça y est, nous avons passé le plus gros et tout va bien Madame La Marquise (quand on entend les conneries qui se disent tous les jours sur cette radio, sûr que si on était pas complotiste, on le devient).

Autrement dit, à part la reprise en main de la population par la guerre (c’est toute l’histoire de l’humanité, j’y viendrai bientôt j’espère), je ne vois ce qui pourrait motiver les puissants et les riches à casser leurs beaux joujoux économique et financier


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