Un relent d’apocalypse lu dans « La face cachée du pétrole » d’E. Laurent :
Un rapport (URL) demandé fin 2003 par la sécurité nationale des Etats-Unis
va même plus loin en imaginant un scénario de changement de climat plus
rapide avec des conséquences importantes dès 2010-2020. Selon lui notre
mode de croissance et de développement est aujourd’hui condamné avec
l’énergie fossile qui l’entretient. Un scénario plausible y est présenté
et donne une réflexion sur l’impensable. Le réchauffement global serait en
suivant l’hypothèse plus significatif et moins progressif. Il entraînerait
en cascade une suite d’événements de plus en plus apocalyptiques. Il
ntrainerait un ralentissement thermohaline océanique. Les conséquences en
seraient : des hivers plus rudes, une réduction drastique de l’humidité du
sol, l’accroissement des vents souvent violents dans des pays
productucteurs de nourriture, un échosystème en baisse de capacité, des
sécheresses persistantes dans les régions constituant des réservoir d’eau.
plus d’innondations ailleurs. Des réactions humaines ne manqueraient pas de
devenir défensives ou offensives. Les nations privilégiées protégeant au
mieux leurs avoirs espérés par des populations moins fortunées qui veulent
accéder à l’eau et à la nourriture. Même, les conditionnements d’air
devenus indispensables parfois apporte un effet de levier dans le
processus. Les forêts brûlant à cause de la chaleur n’absorberont plus les
excès de CO2. Les glaces fondues et les pôles, retrécissant en épaisseur et
en étendues, feront place à des toundras qui éclipsent moins les rayons
solaires. Dans ce scénario, les priorités auraient changé et poussé dans
l’obsolescence idéologies et honneurs. L’énergie fossile aura peut-être eu
la « chance » de disparaître et d’interrompre par là-même la descente aux
enfers de l’humanité.