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Commentaire de Tzecoatl

sur Pourquoi la dette de la France ne sera jamais remboursée


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Tzecoatl Tzecoatl 15 septembre 2008 21:49

"Cela dit votre métaphore est fausse car il existe des gens non endettés qui font partie de l’équation."
Ils ont gagné leur fortune en endettant autrui, forcément. Sauf si leur fortune est en monnaie fiduciaire (billets et pièces, soit 5% de la monnaie zone euro), mais je n’en connais pas beaucoup. Ma métaphore résiste donc.

"Les USA pourraient redevenir créditeurs. Comme nous ils ont un état central très volumineur. Rien que ramener les troupes d’Irak et d’Afghanistan au pays tout en cessant d’entretenir une ENORME bureaucratie militaire suffirait. Problème : L’armée ne voudra pas se laisser plumer et c’est un lobbie puissant. "

Oui, mais le plein emploi est indispensable aux US, qui ouvre le droit à une couverture sociale. Je ne suis pas loin de penser que cette obligation rende l’état US violent et autoritaire.

"Enfin oui le principe du prêt crée systématiquement un perdant pour une raison toute conne. Si vous me prétez un million d’euros pour mon entreprise, je vais les investir. Je vais donc momanténément pouvoir écrabouiller mes concurrents (plus de pubs, investissement, ...). Et donc le concurrent perd. Et c’est typiquement à lui que je prends de quoi payer les intérêts."
Rien à redire, et l’on comprend que les appels à la concurrence économique servent très bien le monde de la finance : battez-vous, je tire les ficelles et les bénéfices.

"C’est juste une régle en plus dans la guerre économique.
"
Permettez moi de me différencier des ayatollas de la guerre économique, qui nuisent à la vie familiale, sociale, culturelle, artistique, à l’écologie, à la dignité humaine, etc. Ce n’est pas parce que la bombinette a réduit nos vélléités militaires en les fourvoyant en vélléités économiques que j’en suis. D’autant plus une guerre économique où les dés sont pipés entre sphère productive et sphère bancaire. Battons nous dans un contexte favorable, si c’est pour partir perdant, autant changer le contexte.

De plus, la réthorique de la peur du déclin ne passe évidemment pas, je suis convaincu de l’inverse.

Et puisqu’il semble que vous êtes apparentés libéral, permettez moi de souligner l’asymétrie de concurrence entre un banquier et un financier du fait de la réserve fractionnaire.
Et rien n’autorise quelqu’un a réclamer un intérêt sur quelque chose qu’il n’a pas, qu’il crée de nulle part, protégé dans un oligopole de surcroît.



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