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Commentaire de duffy

sur Jacques Chirac : pas responsable et... pas coupable ?


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duffy duffy 12 juillet 2007 17:23

Monsieur, La lecture de votre article, au demeurant, fort intéressant, suscite une question d’importance, si l’on se place en marge, ou plus exactement en amont de l’interprétation de notre constitution. Les actes de nos dirigeants, ici du Président de la République, doivent-ils être, en toute circonstance, susceptibles d’être contrôlé, par un pouvoir tiers ? Le parlement, la presse, un quelconque pool de lobbyiste. Ou bien, pour le service de la République, est-il souhaitable qu’un ou plusieurs domaines d’action de la Présidence, restent confidentiels, et donc ne soient ni contrôlables par voie de justice, ni par aucune autre voie. Que répondre ? Si l’on examine l’histoire, il est clair que toute notre tradition donne à nos dirigeants des espaces de pouvoir peu ou pas du tout contrôlé. Si l’on se place sur le plan de l’opinion publique, elle souhaite indéniablement que le contrôle s’étende à l’ensemble de tout les domaines de l’activité présidentielle. Une fois soulignée cette contradiction, si l’on examine les enjeux majeurs auxquels le pouvoir se confronte aujourd’hui, peut-être que chacun pourra se faire une petite idée sur la réponse qu’il convient de donner. Quid en matière d’espionnage industriel, quid en matière d’intelligence sur les réseaux terroristes ? A l’aube d’une restructuration majeure de notre schéma social, doit-on forcément tout dire, tout négocier. Qui seront, dans cette perspective, les interlocuteurs du pouvoir ? Ces questions, cher ami, mes semblent éxcéder de très loin, le plan constitutionnel. Mais les réponses collectives que nous leur donnerons auront, à n’en pas douter, une influence déterminante sur notre avenir et sur celui de nos enfants. Merci pour votre article.


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