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Commentaire de Henri Masson

sur Effets peu connus ou inconnus de l'affaire Dreyfus


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Henri Masson (---.---.136.177) 18 juillet 2006 17:32

Il est certain que les origines de Zamenhof fournissaient à certains un prétexte facile, avoué ou pas, pour jeter le discrédit sur l’espéranto, pour le calomnier sans avoir à chercher d’arguments rationnels et crédibles dans le but de détourner l’intérêt du public pour cette langue, et même de provoquer un sentiment de rejet à son égard. Rien n’a bien beaucoup changé sur ce plan à part qu’internet permet presque à qui que ce soit de se rendre compte que l’espéranto fonctionne. C’est-à-dire que certains cherchent à rajouter d’autres couches sur les plus anciennes. C’est un peu comme les murs tagués.

Il m’est donc paru nécessaire de contribuer à une sorte de « nettoyage » en aidant les gens à comprendre l’un des procédés utiliser pour réduire l’espéranto au silence de façon souvent aussi efficace que les persécutions.

La question des origines du Dr Zamenhof est parfois revenue sur le tapis, même à une époque récente : fallait-il en parler ? Sur ce plan, je pense qu’il n’y a rien à cacher et qu’au contraire, lorsque l’on donne suffisamment de détails, les gens peuvent se rendre compte que Zamenhof était un homme exceptionnel, même parmi ceux qui n’aiment pas les juifs.

On se rend compte que les calomnies qui touchent encore l’espéranto de nos jours ont des origines lointaines. Il y a des traces qui restent longtemps, à plus forte raison quand il y a une désinformation.

Dans un sens, vous avez raison : mon but était surtout de fournir de la matière à réflexion. Mais il est indéniable que l’affaire Dreyfus a créé un climat défavorable à une langue dont l’initiateur était juif et que ça n’a pas disparu avec la réhabilitation du capitaine.


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