yvesduc

Excellent, merci pour votre article.

À voir, le film « Everest  » qui raconte l’histoire vraie d’une expédition particulièrement meurtrière lors des débuts de la démocratisation de l’ascension de l’Everest (arrivée d’entreprises commerciales proposant la prestation clés en main).

Je suis, pour une fois, d’accord avec Sarkozy. L’Ukraine doit rester neutre (ni russe, ni OTAN, ni Europe) et être le trait d’union entre l’Europe et la Russie. Les populations ukrainiennes et russes sont de toute façon trop proches et mélangées historiquement, pour que tout scénario de récupération par l’Occident soit plausible.

Sarkozy précise que Poutine est rationnel. Une évidence qui fera bondir beaucoup de propagandistes pro-OTAN ! 

Sarkozy garde cependant une partie du narratif officiel et impute la faute initiale à Poutine, alors que c’est bien le gouvernement néo-nazi ukrainien qui bombardait sa propre population du Donbass…

Merci pour votre article.

Sur ce sujet, il faut lire absolument « JFK et l’indicible » aux Éditions Demi-Lune. L’auteur y rapporte une palanquée de preuves, dont des témoignages inédits de témoins sur leur lit de mort. L’angle d’analyse est l’opposition de JFK (qui veut tempérer la guerre froide) à l’État profond belliciste.

La citation de Victor Hugo ne s’applique pas aux émeutes sectorielles, c’est-à-dire en l’absence de programme politique capable de faire rêver la population. Quand on fait tomber un régime, c’est pour voir la situation s’améliorer. Exemple : la monarchie pour la République. Le vandalisme n’est pas un programme.

Faire plus d’un demi-milliard d’euros de dégâts (650 millions d’euros de dommages ont été recensés par les assureurs) n’est pas un programme et ne risquait pas de séduire la population, très majoritairement atterrée et hostile aux violences (77 %).

Je me déplace à vélo et suis quotidiennement menacé par les délinquants de la route (il est vrai, essentiellement des « mobilités douces », un peu moins dangereuses), dans des quartiers que la police a désertés par manque d’effectifs. Autant dire que j’ai beaucoup du mal à m’identifier à Nahel puisque ma situation est diamétralement opposée : mon quotidien, ce sont des délinquants de la route qui font la loi et une police aux abonnés absents. (Cette absence date, pour être précis, de Sarkozy et de la suppression de 20 000 postes dans la police, à l’époque)

Si les images des 23 minutes qui précèdent le tir mortel avaient existé (= la course poursuite), la honte aurait changé de camp ou tout au moins, cela aurait rétabli un certain équilibre dans le traitement de l’affaire. Entamer une course poursuite pour une simple absence de permis est impardonnable. Aux États-Unis comme ailleurs, il arrive qu’un contrôle routier permette d’arrêter un grand délinquant : ce dernier a dans ce cas de solides raisons de vouloir échapper à tout prix à la police. À 17 ans et sans casier, Nahel ne risquait pas grand-chose. Il a mis en danger le public pour se donner le droit de jouer avec une voiture (sans permis).