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Xav13r

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  • Xav13r 1er janvier 2009 10:01

    Détrompes-toi, vivelecentre, il y a des propositions alternatives à l’idéologie libérale. Voir par exemple http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49408 avec une proposition très concrête de réglementer les échanges marchands par un protectionnisme européen pour mettre fin à la concurence déloyale du moins-disant social... mais il est évident que dans les médias à la botte de Sarkozi, que ce soient ses amis du privés ou ceux du public sur lesquels il a maintenant un droit direct de vie ou de mort, on n’entendra jamais parler des propositions alternatives... mais en déduire qu’elles n’existent pas, c’est absurde : être censuré et ne pas exister sont deux choses totalement différentes
    .
    Il y a aussi des propositions anti-libérales faites par notre président bien aimé lui-même... par exemple détruire les paradis fiscaux.... mais lui qui se présente comme un homme d’action, lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux privilèges des nantis n’est plus qu’un homme de vent, et ces paroles ne sont pas, et je le parie, ne seront jamais, suivies d’effet. C’est juste une annonce pour apaiser ceux qui ont été révoltés par la crise financière et qui ont encore la candeur de croire à ses belles paroles...



  • Xav13r 29 décembre 2008 19:26

    Polimeris, tu as bien raison d’être taquin. La définition que je propose a aussi des failles, ça me semble seulement la moins mauvaise. Mais je vais quannd même tenter de la défendre dans ton exemple :

    Pour les chats burmeses et siamois, ce ne sont des races distinctes que parce que, justement, les éleveurs ne font se reproduire les burmeses qu’entre eux et les siamois qu’entre eux. Il s’agit donc bien de populations sans échanges génétiques, même si dans ce cas, la frontière n’est ni géographique, ni culturelle, mais imposée par les éleveurs.
    Et effectivement, dans ces conditions, dans quelques centaines de milliers d’années, ces deux populations ne seront plus interfécondes, et constitueront donc deux espèces séparées. Et tu as donc bien raison de parler dès aujourd’hui de races distinctes pour les chats siamois et burmese.

    Mais imaginons que, demain, les chats de races passent entièrement de mode, et que tout le monde réclame des batards aux éleveurs. Alors, les burmese et les siamois se repoduiront entre eux (et avec les autres variétés de chats), et on pourra alors parier sur un avenir dans lequel ces populations resteront interfécondes. Et ainsi, du jour au lendemain, ces populations ne constitueraient plus des races distinctes, mais seulement des variétés siamoïde et burmesoïde, de la même façon qu’aujourd’hui les chats "noirs avec quelques taches blanches" ne constituent pas une race mais uniquement une variété, car la population des chats "noirs avec quelques taches blanches" n’est pas isolée de la population des chats "tigrés",par exemple, et n’est donc pas en train de devenir une espèce distincte...



  • Xav13r 29 décembre 2008 18:22

    J’ai fait des études de bio, dans ma jeunesse, et la notion de race est assez difficile à définir. La meilleure définition qu’on m’ait donné, à mon avis, fait intervenir un pari sur l’avenir :

    En fait, ce qui se définit assez bien, c’est la notion d’espèce. Des individus sont d’espèces différentes si ils ne sont pas interféconds. Ainsi, les chats et les chiens constituent des espèces clairement différentes car un chat et une chienne, ou un chien et une chatte ne pourront pas avoir de bébés ensembles.

    D’autre part, en se placant dans une perspective historique, on sait que les espèces évoluent, et que des espèces aujourd’hui distinctes étaient, dans un passé plus ou moins lointain la même espèce. La "spéciation" est ce processus qui fait qu’une espèce unique se scinde en plusieurs espèces qui ne sont plus interfécondes.
    La spéciation prend du temps, c’est un phénomène progressif. Typiquement, deux populations de la même espèces sont séparées géographiquement, et n’ont plus de contact entre elles. Chacune de ces populations évolue donc séparément jusqu’à ce qu’un jour leurs différences biologiques ou culturelles soient telles qu’elles ne sont plus interfécondes, et on a deux espèces distinctes. Je parle de différence culturelle car il peut arriver que, par exemple, deux espèces d’oiseaux pourraient biologiquement être interféconds, mais en réalité ils ne peuvent plus se reproduire entre eux tant leur parade nuptiale a évolué, et ils ne sont donc plus interféconds, même si l’obstacle à la fécondité est d’ordre comportemental et non génétique.

    La subdivision en race d’une espèce est ce momment qui précède la spéciation proprement dite : les populations sont encore interfécondes pour l’instant, mais elles s’acheminent vers un avenir plus ou moins proche ou elles constitueront des espèces différentes.

    Si on accepte cette définition, parler de races pour les humains c’est parier que les frontières géographiques et culturelles entre les populations vont s’accentuer au point de rendre les échanges entre populations de plus en plus rares, les faisant ainsi évoluer séparément jusqu’à ce qu’elles ne soient plus interfécondes.

    Ne pas parler de race c’est faire le pari inverse, c’est à dire penser que les frontières géographiques et culturelles diminuent, et que les échanges entre population vont assurer qu’elles évoluent conjointement et resteront interfécondes. C’est plutôt mon avis, et donc, perso, je n’utilise jamais le terme de race pour les humains, car cela me semble tout à fait inapproprié.


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