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Je vous cite :
« Mais à condition que la politique qu’ils préconisent ( et je parle pour tous les partis) n’aille pas à l’encontre de la morale, de l’humanité, ou de la Bible
Si ces conditions ne sont pas remplies, si la morale, les droits de l’homme ne sont pas protégés, il est du devoir des rabbins, des prêtres, et des pasteurs, de s’élever et de dénoncer les abus, les intolérances, bref ce qui est inacceptable »

Ok, et ça vous l’avez, bien sûr, dit aux Israéliens ?

L’épisode des tribulations de l’équipe de France en Afrique du Sud a donné bien du grain à moudre à ceux qui cherchent inlassablement à dresser les français les uns contre les autres.
On entend depuis des jours amalgamés : « manque de respect pour les couleurs de la France », « l’image ternie de la France », « les cailleras de banlieues », « les cités contre la Cité »... tout ce qui peut contribuer à faire naître dans l’esprit des gens qu’il existerait un peuple de « mauvais français », qu’on sait où il habite et que tout ce qu’il entreprend c’est la manifestation de son rejet de la France. Ceux qui dénoncent ces « mauvais français » sont évidemment de « bons français », eux. On ne peut alors s’empêcher de poser la question qui suit logiquement : à supposer que la France soit soudain en danger, qui prendrait alors les armes pour donner son sang et sa vie pour la France, et qui s’appliquerait à la placer sous le joug des puissances étrangères ? Mon petit doigt me dit que la surprise serait encore vraiment de taille.

Il faut des lieux de prière aux gens qui ont besoin de la religion, ensuite, considérant que l’espace public est commun aux individus de toutes croyances, comme aux non croyants, interdire toute cérémonie religieuse dans la rue et donc aussi toute manifestation susceptible d’exclure une partie de la population. Le problème en fait est tout simple, mais a-t-on vraiment envie de le résoudre ?

L’ambiace au sein de l’équipe de France n’est que le reflet grossi par les projecteurs de la coupe du Monde de ce qui se passe tout simplement dans la société française : une société en état de conflit et de désagrégation.
le « karsher », le « quand il ya plusieurs y a problème », le « casse-toi pov’con », la libération de la parole stigmatisante et raciste, la casse méthodique des acquis sociaux, le démantellement des solidarités... tous ça laisse des traces profondes et secoue dangereusement la barque France.
Sale temps ! Sale époque ! Etonnant que beaucoup n’y voit que des caprices de joueurs trop gâtés par le fric.