quoi kesaco couverture ? tu sais pas lire non plus ? couverture, je veux dire ce qui est couvert par l’assurance publique ou privée (quels soins ? quelles opérations ? quels médocs ? où, quand, combien,etc.. ???)...c’est simple non ? aprés sur libérale, ben çà dépend comment tu l’entends : liberal sens américain ? libérale sens guignol gauchiste ? libérale Smith, Hayek, Mises... ?
moi, je fais un constat : c’est tout : aprés la définition du système pour les US : çà c’est je te le laisse ou à tes potes gauchistes : t’as trois pôles aux States : le secteur privé et ses lobbyistes, les Etats et Washington DC : donc c’est trés variable, sans parler des particularités locales...
aprés, sur la Santé : çà c’est surtout une histoire de deal&business entre assurances et hôpitaux, entreprises et hôpitaux, lobby assurance & DC. je sais pas comment t’appelles çà mais çà m’a pas l’air d’être spécialement soumis à une bureaucratie tatillonne genre CCCP...
le résultat reste le même : soit t’as un paquet de cash et t’es tranquille, soit tu survis et là mieux vaut pas tomber malade, avoir un accident, ou autre...simple, non ?
medicare ou medicaid, ouais çà sonne bien..sauf que...ben pour les deux çà couvre que partiellement et c’est plutôt aléatoire comme couverture, pour le premier y’a des conditions (durée minimale de cotisation,etc...), qu’ensuite pour le second ben c’est trés variable selon les états, d’ailleurs les états sont pas obligés d’avoir medicaid...qu’au cours de l’année taux remboursement, extension couverture, etc...peuvent changer...que si tu trouves pas le spécialiste qui faut dans ton état et que tu le trouves dans un autre, ben pas sur d’être couvert et donc remboursé...encore une fois remboursement partiel, aléatoire ou inexistant...donc medicaid ou medicare, si t’es sous ce régime, mieux vaut que tu choppes rien, et çà que ce soit la crève ou une leucémie.
ensuite, vu que les deals se font entre hôpitaux et assurances : ben t’es pas sûr d’être accepté dans l’hôpital du coin, parce que ton assurance, et là publique ou privée çà change rien, elle est peut être pas acceptée avec l’hosto local qui a pas conclu de deal avec soit l’assurance publique soit avec les privées.
çà sonne bien medicare ou medicaid, mais la réalité est bien différente : c’est pas Greys Anatomy ou Dr House, çà serait plutôt entre Jack London ou Dickens l’ambiance...
ben guignol anti-gauchiste, va donc aux States, passes-y dix ans et reviens nous dire si c’est l’URSS ou la bureaucratie soviet aprés en matière de santé.
il s’agit pas d’exemples par ci, par là, pas d’anti-américanisme primaire : mais un constat : aux US niveau santé, c’est les assurances qui ont le dernier mot et l’ambiance générale c’est genre la Légion étrangère « marche ou crève » ils t’enverront même un inspecteur pour vérifier si tu t’enfiles pas
ton sirop à la codé dans les veines et que donc t’as bien la crève et
que t’es pas un junk... aprés appelle çà comme tu veux, libéralisme blabla mais pas sûr que tu sentes la présence sécurisante de l’Etat-pieuvre dans un patelin redneck : essaie et si tu reviens, on en reparlera.
Grosse daube cet article. J’ai étudié
et vécu aux US pas mal d’années, et la dernière chose que t’espère c’est de
chopper un simple coup de froid. Avec ou sans assurance : c’est la même
chose. Sans, t’as qu’à espérer que çà passera avec un bon gros grog à l’ancienne
et des médocs achetés au black, avec t’as qu’à espérer que tu seras bien
remboursé et que t’auras pas un crétin des assurances qui considère que ton sirop
pour la toux c’est pas du luxe ou superflu voir synonyme d’une addiction aux
opiacés et vlan t’es viré, divorcé, tu finis en réhab ou dans un centre pour clodos, sinon tu peux toujours te faire virer
parce que tu refuses d’aller au taf avec 40° de fièvre : gros loser que t’es.
Les hôpitaux publics, t’as des
dispensaires dans le Sahel qui te font dire que mieux vaut chopper la grippe à
Tombouctou qu’à Détroit ; sinon il te reste toujours l’option qu’en même
temps que tu vas te payer une grosse cuite ou une pute à Tijuana, tu penses
aussi à renouveler ton stock de prozac, passer chez le dentiste, faire un
check-up complet, acheter un kit first-aid, faire quelques radios, etc…
Sur, le système est tellement top
que pour une simple fracture, n’importe quel couillon qui espérait être la
nouvelle star de la NBA, NHL, ou autre se retrouve condamner à faire manutentionnaire ou livrer des pizzas…ici j’en
connais un paquet qui ont fait carrière dans le foot, le rugby même lorsque
leurs premières fractures dataient d’avant leur première pipe.
comme si c’était leur job de trouver du taf aux chômeurs ou rmistes, non leur job c’est de s’assurer que le jour viendra où t’accepteras le moindre taf juste pour bouffer une fois par jour et pas crever de froid : on en est pas loin, çà arrive.