Il faudra bien un jour que les humains arrêtent de considérer « la mort » comme une catastrophe ou même comme une chose triste . C ’ est quoi cette fameuse mort ? Juste le fugace instant du passage de notre vie vers le monde du non-vivant . Quand nous faisons partie du non-vivant nous ne sommes plus mort ; nous sommes juste non-vivant . Un caillou n ’ est pas mort . Tout ce qui est non-vivant existe autant que vous et moi . Regardez tout autour de vous : il y a + de choses non-vivantes que d ’ êtres vivants : du sable , le vent , la lumière , les ondes , un bout de fer , du verre , un nuage , du crépi sur un mur , sans parler du cosmos qui nous entoure . Ils existent tout autant que nous .
Malheureusement les humains en ont bien peu de considération .
Si c ’ était le cas les humains arrêteraient peut-être de considérer la mort comme une sorte de néant . Peut-être devraient-ils écouter plus souvent les poètes qui parlent de l « âme des choses » .
Peut-être pourraient-ils alors considérer le court passage de la mort avec paix et confiance .
Personnellement je ne voudrais pas franchir cette porte dans de grandes souffrance , ni même dans un hôpital , ni même entouré de mes chers complètement éplorés . Si je devais avoir à choisir de mourir ( pour cause d ’ horrible maladie ou je ne sais quoi ), je voudrais pouvoir le faire sur une belle plage au soleil , embrasser encore un peu tout ça , sentir encore un peu le sable sous mes mains , l ’ odeur de la mer . Alors je pourrais prendre une de ces bonnes drogues ( et qui existent ) qui permettent de s ’ endormir tranquillement . Et partir rejoindre l ’ âme des choses .
Malheureusement certains ne l ’ entendent pas de cette oreille et il est même difficile de se procurer ces produits . Pour moi ces « certains », ces gens , sont des criminels . Je n ’ ai pas l ’ indulgence de Mélenchon . Ces gens-là veulent me voler ma mort . Bandes de salauds !
Voter Macron ou soutenir Villepin c ’ est juste aller contre la communauté humaine . Libéralisme n ’ a jamais signifié liberté , il s ’ agit juste du libre-marché . La liberté n ’ est rien sans l ’ égalité et la fraternité . Elles ne sont pas antinomiques comme semble le prétendre le libéralisme . Le libre-marché c ’ est juste le chacun-pour-soi , l ’ homme un loup pour l ’ homme .. ce genre de c. ... mais il est le désastre pour lla communauté humaine .
La fraternité ce n ’ est pas donner une obole au miséreux assis sur le trottoir et aller s ’ asseoir chez soi devant une assiette de foie-gras .
La démocratie n ’ est pas comme le croyaient les grecs anciens une affaire de « pouvoir » du peuple . La démocratie c ’ est , comme l ’ affirment tous les indiens d ’ Amérique — du nord comme du sud , c ’ est le bien-être pour tous . Bon , j ’ arrête . http://mondeindien.centerblog.net/
ton analyse du socialisme/communisme est parfaitement crétine . Tu associes des dérives lamentables de ce mouvement profond à ce qu ’ il est en réalité .
Il n ’ y a par contre aucune excuse possible au capitalisme-libéralisme qui est la négation de la solidarité et l ’ affirmation du chacun-pour-soi .
Le désastre actuel de l ’ humanité n ’ est pas que le seul fait du matérialisme consumériste auquel on pourrait aisément opposer un matérialisme spirituel et mystique , qui n ’ est hélas guère à la mode . Il s ’ agit aussi d ’ un individualisme forcené et morbide . Chacun pour soi , disent-ils .
C ’ est un peu vite oublier la communauté humaine .
Ah bon ? c ’ est quoi ce truc-là ?
Eh oui , c ’ est quoi la communauté humaine ? On pourrait même demander : c ’ est quoi la communauté de tout ce qui vit ? Et même : la communauté de tout ce qui existe , vivants et non-vivants ?
On pourrait également relire avec profit le très beau livre de Françoise Dolto sur les premières semaines de la vie des tout-petits enfants où on voit que le bonheur de ses parents est tout aussi nécessaire à ce tout-petit enfant qu ’ est nécessaire le bonheur de leur enfant pour les parents .
Ou pour reprendre les paroles d ’ un vieux sage birman : Il faut que l ’ autre soit heureux .
@ Le canard : « ... la question fondamentale à savoir la crise de notre régime institutionnel, à savoir la 5ème République. »
La crise des institutions et de la république révèle la vraie question : qu ’ est-ce que la démocratie ?
Les grecs anciens qui ont inventé ce mot ( inexact ) s ’ y sont cassé le nez . La révolution de 1789 et la déclaration des droits de l ’ homme n ’ ont fait guère mieux .
La démocratie n ’ est pas à mon sens une question de « pouvoir » du peuple , comme le croyaient ces grecs , mais une question de bien-être pour tous
Tant que nous n ’ aurons pas compris ça , nous aurons beau faire une sixième , une septième ou une huitième république , changer toutes les institutions , nous n ’ arriverons à rien .