Pas de parti, pas de réel soutient, un agneau à sacrifier vous-dis-je.
Une fois raccourci devant la populace, vous aurez honte et serez prêt à accepter tout nouveau dirigeant, forcément aventurier, mais tout de même avec l’appui des banquiers.
Pas de remboursement sécu pour ceux qui préfèreront partir de l’hôpital...comme ça libres aux clients (non, non, pas patients...) de payer les châteaux de ces petits marquis sur-représentés à l’assemblée.
Quant aux médecins que je côtoie, certains prescrivent des traitements ou des rendez-vous (même en dermato) sans approcher, ne serait-ce qu’à distance de vue, les patients qu’ils « soignent », ne se donnent pas la peine de passer dans les services où ils touchent pourtant de belles vacations et font la sourde oreille quand on les appelle.
Devant le manque de médecins (numerus clausus) l’encadrement dûment prévenu hausse les épaules : « oui, on sait... »
Dans le service d’handicapés où je travaille, certains ont même un style d’humour féroce : « j’ai pas fait vétérinaire... »
Non mais les médecins ont une lourde part de responsabilité sur ce qu’est devenu l’hôpital.
Ne pas venir quand on est appelé, ne pas passer dans des services où on doit assurer des vacations (fort bien payées), médecin de garde injoignable ou qui vient quand il veut (appelé à 14h, venu à 20 h...), faire ses consultations privées tout en se servant des infirmières et des secrétaires et des infrastructures publiques, etc, etc...sans aborder le problème des compétences et de leur évaluation.