Toute la recherche autour de la fusion nucléaire est interressante en termes de technique comme le fut en son temps la recherche sur la fission. Il y a eu pour celle-ci des retombées industrielles dont on a du mal, à l’heure actuelle, à gérer toutes les conséquences (déméntèlement des équipements anciens, gestion des déchets,...). Je pense que ce serait commettre la même erreur que de vouloir rentabiliser ces recherches, fondamentales pour la compréhension du monde qui nous entoure. Vous présentez également la fusion comme ne présentant pas de danger d’émission de radioactivité mais les matériaux bombardés devront aussi être retraités et stockés et ce encore plus souvent que dans les centrales actuelles. Pour la production électrique, ce qui semble être le fond de votre article, une utilisation plus conséquente des renouvelables me semble être la priorité avec son pendant : le financement de recherches pour développer ces filières. Pour me résumer, oui aux recherches sur la fusion, non à leurs développement industriels pour produire de l’electricité.
« Car, ne nous y trompons pas, aujourd’hui, c’est la peur de l’insécurité, fortement corrélée à la peur de l’étranger, la hantise du ghetto, à la fois hyper réel et fantasmé, qui sont les ferments de la cohésion sociale. » in Bien connu des services de police, Dominique MANOTTI, p.65, Gallimard, 2010.
et la suite
[...]« elle fait du travail de police un instrument de lutte idéologique, elle remplace la recherche de la preuve par une habile politique de communication [...] », ib, p.206.
J’ai plus la télé depuis quinze ans mais il m’arrive de regarder par le net ce que j’ai loupé.De toute façon ces « journalistes » là on les retrouve partout. Ce sont des chiens de garde, pour reprendre le titre d’un bouquin de serge Halimi, et leur cri de colère ressemble plus un râle d’agonie.Ce sont des gens comme eux qui m’ont donné l’habitude de dire à mon fils :« Si tu travailles mal à l’école, tu finiras journaliste ! » même si il en reste quelques uns que j’aime bien :J. Hatzfeld, P. Marchand, P. de St Exupery et quelques uns encore mais pas beaucoup dans l’audiovisuel.
On fait confiance à la majorité des medias habituels pour promouvoir le bouquin du cuistre, erreur ou pas. Nul doute qu’il se trouvera bien une meute intelligente pour le défendre. Entartons les pompeux cornichons !
Certaines associations à visée européenne travaillent actuellement (depuis deux ans au moins) sur la « nécessité » de revoir le principe de précaution qui restreint les capacités des entreprises à innover et donc à produire de nouvelles richesses. L’histoire de la grippe A est significative. On achète des stocks de vaccins pour lutter contre une pandémie probable, annoncée partout, dans ’idée du principe de précaution. Puis devant le désastre connu, « Qu’auriez vous dit si nous n’avions rien fait ? ». C’est donc le principe de précaution qui n’est pas bon et qu’il faut revoir, amender !