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  • fatalerror fatalerror 13 septembre 2012 16:04

    C’est un peu facile d’écrire un texte noir, de trouver des expressions sombres, agressives, trash, noires comme des poumons (haha) pour faire réagir le lecteur. L’exercice est beaucoup plus délicat quand il s’agit de se motiver, d’être original et de s’avouer les vrais raisons.

    L’auteur cherche à se convaincre, à travers sa pseudo-subversivité, qu’arrêter de fumer, c’est rentrer dans le moule, s’empêcher de profiter de la vie, des bons moments, simples, qui font plaisir. On le voit bien dans son travail d’opposition entre le plaisir d’allumer une clope dans les situations difficiles, dont il va falloir se priver et les risques d’accidents auxquels il risque d’être confronté en faisant des activités sportives ; activités, selon lui, réservées aux non fumeurs. Il évoque des risques d’accidents/incidents de l’ordre de 0.01% (croiser des anglais en rando, fracture tibia péroné au ski, accident de parapentes, être mangé par les requins, etc ?). Et encore, on ne parle que d’accidents. Maintenant, qu’il rapporte cela aux risques de mort en fumant la clope, des AVC, des cancers multiples, et tout autre saloperie qui est favorisée par le fait de fumer et qu’il nous cite les pourcentages de chacun : combien crèvent de la clope chaque année par rapport aux polytraumatisés suite à un accident de parapente ?!
    De fil en aiguille, en argumentant, on va finir sur la traditionnel : à quoi bon, de toute façon, la mort arrivera d’une façon ou d’une autre, je suis d’accord. « Alors boire, fumer, se droguer c’est pas grave, c’est profité de la vie ». Perso, quand je fume, je me dis pas « la vie est géniale », contrairement à quand je fais du parapente, du ski, de la rando (« hello Sir ? where’re you from ? ») ou autre, seul ou avec des potes, mais là encore, ça n’est qu’une question de gout... Revenons au fait qu’on meurt tous un jour.. Soit, mais que le fumeur n’oublie pas de faire un bisou à ses enfants quand il entrera faire des examens à l’hopital à 50 barreaux (pour les chanceux) quand les autres apprendront que des enfants de leurs enfants vont bientôt arriver. On s’en fout des petits enfants ? D’être grand parent ? Ok, je le comprends. Mais alors il y a forcement autre chose chez vous, chez lui, chez moi, qui nous pousse à aller plus loin dans la vie. Sinon, on allume tous le gaz en se mettant la traviata et puis rideau. Ou alors, on fume ...

    La vrai subversivité aurait été d’écrire ce que ressent vraiment un fumeur quand il en peut plus de la clope qu’il se voit téter à longueur de temps, en se disant que c’est de la merde :
    "Aaaah, que la clope est un bon ami pour ne pas me confronter aux problèmes de la vie (problème de société, du quotidien, bouchons, boulot, décès) . Elle m’a toujours permis de fuir, de décaler le problème, mais jamais de le résoudre. Elle me donne un plaisir artificiel par définition puisque je me suis créer ce besoin, et c’est la tristesse lié à son manque qui fait que je suis heureux après l’avoir comblé. Fumer c’est se rendre triste pour s’offrir du plaisir. Waouh, la vie est géniale !!! Quelle bonne saveur à ma vie !! mmmmm ! .
    Arrêter de fumer, c’est surtout faire face à la vie, aux problèmes mais aussi aux joies. Finalement qui profite du moment présent, le vit librement ? Le fumeur qui remet tout à plus tard, qui se voit dicter les pauses par la petite blonde, ou celui qui compose avec l’instant présent, et qui est libre de choisir le moment où il se posera pour réfléchir et penser à l’avenir.

    On devrait se dire qu’on arrête la clope en espérant reprendre le contrôle de sa vie, redevenir indépendant, comme aux premières heures de l’adolescence où l’on défier l’autorité en commençant à fumer. Aujourd’hui défier l’autorité, gagner son indépendance, c’est garder le contrôle de sa vie, refuser de se laisser trainer, bercer, enfumer et refuser de devenir un légume qui ne deviendra jamais mûr...il sera tombé avant.

    Après, évidemment, c’est pas parce qu’on rechute qu’on ne vaut rien. Et si on reprend une nouvelle fois la clope, on sait inconsciemment qu’il faudra encore arrêter. Mais surtout ne pas abandonner. Impossible de vous rappelez un souvenir heureux de votre enfance ? Vous avez appris à marcher ? à pédaler ? à nager ? mais pas à arrêter de fumer ? C’est pourtant un apprentissage avec des chutes.

    Heureusement que les enfants ne se disent pas : "chaque fois que j’essaie de marcher ou de faire du vélo, je tombe". Du coup, je vais passer ma vie à 4 pattes parce que je me sens bien dans cette position, que je peux tout faire comme si je marchais en plus lentement...en plus, je suis pas comme tout ces gens qui marchent debout. Si je marchais, je pourrais faire des trucs, mais je risquerai de me blesser, de trébucher, alors que là, j’affronte rien, je risque rien dans ma position, qui en plus ne me demande aucun effort. Et comme le dis Jordy, c’est dur dur d’être un bébé".
    Ah oui, pourquoi cette dernière phrase. Je trouve que c’est un peu facile de prendre en exemple les Bashung, Desproges, Renaud et Gainsbourg comme exemple. Mais c’est pas parce qu’ils étaient connus et qu’ils ont fait de supers chansons, textes qu’ils ont été aussi bien inspirés en ce qui concerne la clope. Et pourtant, je leurs suis un très grand admirateur. Mais j’admire aussi beaucoup d’écrivains, chanteurs, artistes qui ne fument/fumaient pas.

    Je termine en disant que je ne vise personne dans ce message, qu’il n’est pas à charge contre les fumeurs, l’auteur ou autre, puisque je suis moi même un fumeur..
    C’est juste que ça permet de changer un peu la forme du discours toujours mielleux, concassant, complaisant pour encourager l’arrêt de la cigarette. Certains, comme moi, ont besoin qu’on les secoue....

    Enfin, pour rassurer l’auteur, la clope n’est pas un stylo. Je suis donc sûr qu’il écrira d’aussi bon texte en arrêtant la cigarette. Mais évitons les banalités. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il en écrira de meilleurs, car l’idée du siècle lui ait venu dans cet article... dommage que l’envie de fumer une clope soit venue la doubler, à ce moment là.

    Nicotinement,
    FatalError.



  • fatalerror fatalerror 27 octobre 2011 15:29

    Jospin, Royal, Le Pen, Laguillet, Besancenot, Bayrou, etc. ont tous voulu (ou veulent) avoir le pouvoir. Et grâce ou à cause du vote, ils ne l’ont pas eu (heureusement pour certains d’entre eux d’ailleurs). Ce n’est donc pas parce qu’on veut le pouvoir, qu’on l’obtient.

    Le problème se trouve donc au niveau de « l’offre politique » qui nous est faite. Es tu sûr que pas un seul parti n’obtient plus de 10% de ton accord sur les questions de société ? Je ne dis pas que c’est pas impossible. Ceci étant, pour le vérifier ou t’aider à choisir, tu peux toujours faire un tableau sur les questions qui te tiennent à cœur. Dans un premier temps, tu y apposes tes réponses, tes positionnements. Puis, tu y ajoutes ceux de tous les partis. Ensuite, tu vois celui avec lequel tu as le plus d’affinités.

    Malheureusement, cela ne te permettra que de choisir le meilleur parti à qui tu transfèreras ton pouvoir décisionnel. Cela ne te permettra pas de t’exprimer personnellement sur l’ensemble des décisions que doit prendre notre gouvernement.

    En effet, tu dis qu’ « à chaque vote, au lieu d’exprimer son pouvoir, de l’utiliser, on s’en prive pour le donner à un groupe politique ». Effectivement, c’est le principe du vote : c’est accepté d’être représenté, donc prêter ton pouvoir. Si c’est effectivement cela qui pose problème, il reste comme solutions :
    - Détruire le système actuel et mettre en place un système dans lequel TOUS les citoyens sont appelés à s’exprimer sur TOUTES les questions et affaires courantes auxquelles notre pays est confronté.
    - Conserver le système actuel et t’engager toi même en politique afin de conserver une partie de ton pouvoir pour lequel tu ne veux pas être représenté, voire même créer ton propre mouvement qui, pour le coup, te conviendra à 100%... du moins, jusqu’à ce que tu fasses la première concession quand d’autres rejoindront ton parti.

    Dans n’importe quels autres systèmes, tu délègueras forcement tout ou partie du pouvoir dont tu jouis.

    « A chaque élection, nous sommes, en tant que peuple, un peu plus dépossédés du pouvoir qui fait de notre pays une démocratie. »
    Tout dépend de la définition qu’on donne à ce dernier terme.



  • fatalerror fatalerror 26 octobre 2011 15:09

    @al.terre.natif : tu ne garderas pas le pouvoir que tu n’auras pas voulu donner au groupe politique « le moins pire » (à tes yeux) avec cette logique. Tu donneras plus de pouvoir à ceux qui choisissent de choisir (pourcentage et non prise en compte de vote nul, blanc et abstention).

    Le problème, c’est qu’ils peuvent choisir le « moins pire » mais aussi le pire... et tu n’auras alors que peu de choix : Accepter les règles qui auront été décidées, les baffouer avec le risque d’être (sévèrement) punis selon les règles qui auront été décidées, soit partir... mais pour aller où ? dans un pays où il n’y a pas le droit de vote ? dans un pays où il y a le droit de vote mais un choix politique qui te convienne à 100% ? Lequel ?

    Une solution peut être de choisir le « moins pire », le « moins pire » étant celui qui te permette le mieux possible de « te retrousser les manches et faire quelque chose de tes mains, de ton temps » afin d’évoluer vers « un système politique dans lequel nous » ne « serons » plus « le dindon de la farce ».

    « Si personne n’allait voter, le pouvoir ne serait pas au peuple, mais à celui qui le prendrait. »
    Citation de l’Histoire.


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