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Ecométa

Ecométa

Entre autre chose, notamment une expérience bancaire, j’ai vécu au cœur de la mondialisation financière, j’ai également compétence en matière de mise en place de système « qualité totale » dans les entreprises ; concept passé de mode et qui ne se pratique plus dans cette époque ou l’on préfère jeter plutôt que réparer, remplacer coûtant ! C’est de là qu’est parti toute ma réflexion, de la qualité et d’une impossibilité de pratiquer ce métier de qualiticien, pourtant tellement nécessaire ; de le faire en mon âme et conscience : tout simplement honnêtement ! En fait, les entreprises ne sont pas réellement intéressées par la qualité qui représente un coût : elles sont intéressées uniquement par le financier et la baisse des coûts systématique ! Nous sommes loin du rêve fordien qui voulait que les ouvriers puissent s’acheter les voitures qu’ils fabriquaient ; actuellement, il y a dans le monde des milliards de personnes qui sont incapables de s’acheter ce qu’ils fabriquent ! De revenir sur un concept d’aussi bon sens, sur un tel entendement : est-ce cela le progrès humain ?
 
 
 
Il n’y a que dans notre petite cervelle d’humain rationalo technoscientiste, désireux à la mode cartésienne de se rendre maître et possesseur de la nature, que les choses s’opposent à l’antagonisme. Pourtant, aucune chose, aucun système naturel, ni métaphysique humain, ni même artificiel humain, pas un gêne du vivant, pas même un humain... rien, absolument rien n’existe par lui-même et uniquement pour lui-même ; la politique pour la politique, le politisme, ou politique pure, tout comme l’économie pour l’économie, l’économisme, ou économie pure ; tous ces concepts paroxysmiques n’ont aucun sens, car, le plus naturellement du monde, tout participe, tout collabore : tout s’entretient !
 
 
 
Si au lieu de raisonner en termes exclusivement d’opposition, de compétition, d’antagonisme ; en termes de « dichotomie » sans nul doute vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal, voire du plus récent manichéisme, nous raisonnions en terme de complémentarité et d’entretient comme sont naturellement les choses !
 
 
 
Les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, celles bien sûr environnementales, en fait de progrès durable, qui, visiblement intéressent beaucoup de gens, mais également celles sociétales, qui, visiblement, comme par fatalisme intéressent beaucoup moins ; ces difficultés sont de nature bien plus fondamentale que ce que pensent la plupart des gens, surtout que ce pense cette « Elite » en tout genre qui entend nous gouverner ! En fait nous avons développé un savoir en totale négation, même en total mépris de la « Nature » et des états de nature, dont la nature humaine, notamment celle sociétale : comment s’étonner alors de toutes ces difficultés ?
 
 
 
Il n’y a aucun doute : une sérieuse remise en cause épistémologique s’impose !
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 18/02/2008
  • Modérateur depuis le 28/01/2010
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Derniers commentaires



  • Ecométa Ecométa 24 janvier 2009 10:09

    Il ne fait aucun doute que la démocratie, celle représentative, et il est difficile d’en imaginer une autre, a ses limites et qu’une vigilance démocratique de tout instant s’impose !

     

    La première de ses limites, chose courante, ceci par le biais de la « représentation nationale », par des partis totalement aux ordres de petits chefs ; cette limite est son détournement au profit d’intérêts particuliers par des individus ou groupes d’individus, secrets ou pas d’ailleurs, opérant même au grand jour politiquement, qui sont sans aucun scrupule !

     

    Nous devrions, ce que malheureusement nous ne faisons plus, continuer de réfléchir au processus démocratique afin de l’améliorer. Malheureusement, avec la pagaille qui règne à gauche, une gauche totalement convertie au capitalisme pur et dur, ayant même favorisé le retour du capitalisme financier en France (la gauche caviar) et la petite dictature à droite (la droite cassoulet… une petite saucisse et plein de fayots) pour reprendre le trait d’humour d’Anne Rounamof : nous sommes plutôt mal partis !

    Le vrai problème c’est que la démocratie ne joue pas pleinement son rôle... que ceci en arrange beaucoup !



  • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 07:36

    @ herbe

    C’est effectivement une affaire d’intelligence collective !
     
    Pour autant et honnêtement : que vient faire Dieu dans les affaires des hommes ? Il serait temps que l’homme invente enfin sa religion : croire avant tout en lui... à sa capacité de s’amender ; il est vrai que la tâche est lourde !

    Ne prenez pas ceci pour vous, mais, d’une manière générale, je me méfie des gens qui mèlent Dieu aux affaires des hommes, qu’il soient philosophe, politiques ou autres, car il devient alors difficile de réellement réfléchir et raisonner aux vrais problèmes humains si on ne s’en remet qu’ à Dieu !

    En réalité, il n’y a ni Dieu, ni diable : donc : il n’y a ni enfer, ni paradis ! Dieu et diable ne sont que des "boucs émissaires", que faux prétextes et faux semblants pour dominer et flouer d’autres hommes ! Il n’y a en fait que le bon et le mauvais génie des hommes et actuellement le mauvais génie, surtout le mauvais génie économique, basé sur l’individualisme et non sur l’intelligence collective sociétale, l’emporte largement, ceci, pour le plus grand malheur de certains et le bonheur de quelques uns !



  • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 07:05

    @ antiréac

    Un peu simpliste et lapidaire votre remarque : pourriez-vous développer ?



  • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 06:57

    L’homme fait le système et le système fait l’homme ; vous voulez réformer l’homme mais pas les systèmes mis en place par les hommes : n’y a-t-il pas là comme une incohérence ? 



  • Ecométa Ecométa 22 janvier 2009 16:28

    Le capitalisme, concept systémique pseudo économique, qui, sans aucun doute, possède ses propres tenants et aboutissants ; des tenants du système qui sont les propriétaires des moyens de production, ainsi que ses fervents défenseurs d’un point de vue économico politique, puis ses aboutissants avec la seule valorisation du capital investi dans ces moyens de production ; ce capitalisme serait totalement innocent et n’aurait pas besoin d’être réformé ? Donc : que vive ce capitalisme, que vive même le "capitalisme financier", ce « capitalisme sauvage » responsable de crises sociales et sociétales récurrentes, Que vive ce système qui se regarde technoscientifiquement le nombril, ce système qui exploite la société bien plus qu’il ne la sert en réalité ! Une réalité désormais indépassable, bien présente, même pour toux ceux qui ne voulaient pas y croire, car, désormais, sauf pour les « jusqu’au-boutistes », les preuves sont manifestement là !  


     

    Ce serait donc à vous entendre et vous lire, l’homme qu’il faut réformer, non le capitalisme ; un capitalisme pourtant usage paroxysmique et totalement irraisonné du capital : obsessionnel et maladif même pour certains !

     


    En parlant du capitalisme, si j’évoque un système « pseudo économique », j’emploie cette formulation à raison, car, l’économie, le terme d’économie qui signifie étymologiquement « règle d’ensemble » et non règle particulière… spécifique, spécialiste, spécialisée, trop spécialisée, forcément spécieuse et fallacieuse ; ce terme d’économie relève d’une logique d’ensemble ! L’économie, système, même écosystème, car il se compose de sous-système à la fois de fins et de moyens aussi divers que variés, ne peut en aucune façon être réduit à un seul de ses moyens, serait-il le capital qui le compose : ne peut donc pas être réduit au capital et au capitalisme. Sauf à être d’une intégrité intellectuelle on ne peut plus confondante, voire même douteuse, ce qui a été le cas jusqu’ici (sauf pour ceux qui l’ont critiqué dans sa forme réductrice et dogmatique), état de chose qui doit nous faire nous interroger sur la raison d’être de ce laxisme intellectuelle, de cette imposture intellectuelle, de cette façon dogmatique d’appréhender la chose économique ; sauf à cela : l’économie ne peut être réduite au capitalisme !   

     


    Vous donnez l’impression de tenir le capitalisme comme un « Etat de nature », comme une sorte de « tel quel » indépassable ; non, le capitalisme n’est pas un état de nature mais un concept économique humain avec tout ce que cela peut comporter d’erreur et d’illusion ! Si le capital est utile et nécessaire à l’économie… le capitalisme, lui, est une tare !  Le « capitalisme », réduction de l’économie au seul capital, n’est qu’un système pseudo économique car il réduit un système complexe à un de ses moyens qu’il considère comme le plus important et même comme essentiel.

     


    Le capitalisme, qu’il soit industriel, encore que moins, mais surtout financier, a une fâcheuse tendance à exploiter le travail, qui, pourtant, reste le meilleur, même le seul moyen, de répartition économique dans un système économique qui se veut respectable : un travail justement rémunéré ! Par nature le capitalisme est macrophage, c’est-à-dire qu’il a tendance à phagocyter, absorber et détruire, tout ce qui peut lui servir : l’économique, le politique, le travail, l’humain, la société des humains !



    Je suis humain, j’ai des envies et pour autant je ne me sens ni vénal, ni cupide : je ne suis pas prêt à tout pour satisfaire mes envies ! En fait, j’ai surtout plus des besoins à satisfaire que des envies ; des besoins certes individuels (se référer à la pyramide de Maslow), mais également collectifs sociétaux ; ce sont, là, des besoins que j’‘ai de plus en plus de mal à satisfaire, ceci, du fait d’un capitalisme, qui, ignore l’humain et même l’exploite ! Un capitalisme positivo technoscientiste qui exploite même ce qu’il y a de pire chez l’humain : la vénalité et la cupidité !

     


    Je prends le devant, car souvent qui critique le capitalisme est communiste ; rassurez-vous, j’en ai autant pour le communisme et les communistes que pour le capitalisme et les capitalistes ; même combat au bout du compte : une exploitation de la société pour les uns au nom du collectivisme, pour l’autre au nom du capitalisme ! J’en ai même autant pour les socialistes, pour les dirigeants socialistes, quand je vois ce qu’ils ont fait du de l’idée socialiste : d’une conception sociétale des choses et non exclusivement individualiste qu’ils ont totalement oubliée ! Une approche sociétale qui ne doit pas être une négation de l’individu dans sa diversité mais au contraire, l’expression d’une grande diversité d’individus possible. Des individus aspirant à des besoins certes identiques, mais également bien différents à y regarder de près, car nous sommes à la fois semblables et tellement différents. Ainsi pour moi la richesse intellectuelle compte plus que la richesse financière, à la condition expresse de ne pas être pauvre économiquement parlant ; à condition de pouvoir m’assumer de ce point de vue !

     


    Faire fortune ne m’intéresse absolument pas, avoir une retraite décente, voire laisser un petit quelque chose à ma descendance suffirait à mon bonheur… ce qui ne sera même pas le cas en ce qui me concerne car le capitalisme, celui financier, tout comme celui industriel, a visiblement eu raison de ce simple rêve !


    L’humain doit effectivement s’améliorer, et globalement il s’améliore, il a de plus en plus conscience de certaine choses qui sont à changer, le capitalisme, pour toutes raisons que je viens d’évoquer, est de ces choses à changer ! 

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