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Didier Vincent

Didier Vincent

Rédacteur en Chef du blog citoyen de quartier Paris Neuvième

Tableau de bord

  • Premier article le 25/05/2005
  • Modérateur depuis le 29/05/2005
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Derniers commentaires



  • Didier Vincent Didier 7 novembre 2005 23:15

    > Nicolas Parlons sans tabou puisque vous le demandez et que c’est bien ainsi. Je comprends vos propositions, on peut en discuter mais quelque chose me gêne : vous répondez à un problème irrationnel par des propositions rationnelles. La question n’est pas d’ordre économique ni sociale, elle est d’ordre culturel et pshychologique.

    Pour parler clairement, il ne servira à rien de faire de la discimination dans un sens ou dans un autre, de proposer de l’apprentissage, de légaliser je ne sais quoi ou de demander aux meilleurs profs d’aller dans les zones classées sensibles, tant que la majorité des Français rejetera cette minorité qui n’est pas acceptée. De mon point de vue, le travail essentiel n’est pas à faire auprès des personnes qui se révoltent, mais auprès de celles qui les rejètent. Nous pourrons déverser tous les milliards d’€ que nous voudrons sur ces plaies que cela ne servira à rien tant que la majorité des Français retera dans l’état d’esprit qu’elle a aujourd’hui. C’est cette réalité là, peu glorieuse, qu’il nous fait regarder en face. La haine de l’autre, la peur de l’autre, l’égoïsme et la Fraternité dévoyée. Je crois que c’est cette question là qu’il nous faut traiter d’urgence. beaucoup y sont prêts, beaucoup hélas sont aussi prêts au combat afin de conserver une France étriquée qui n’existe plus. C’est dur, très dur. Et les hommes politiques sont d’une médiocrité inqualifiable.



  • Didier Vincent Didier Vincent 20 octobre 2005 08:58

    je crois que ewropano fait une erreur d’analyse. Le capitalisme, c’est pour moi la mobilisation de capitaux par des associés pour créer de l’activité c’est à dire de la valeur. Dans cette définition, le mot « capitaliste » prend un sens différent me semble t-il de celui qu’il utilise. Les associés prennent les risques, pas les salariés. La perversion du capitalisme vient que les associés font planer le risque de la perte d’emploi aux salariés, mais ce n’est pas un risque de même nature. Au sens strict du terme, les salariés ne prennent pas de risque.

    Je comprends de la réponse d’Argoult que le capitalisme ne fonctionne que dans des pays jeunes et qu’avec l’âge - et donc le gout du risque baissant - celui ci ne fonctionne plus. Alors il y a un vrai problème.

    Je me permets d’insister sur le Gouvernement d’Entreprise. Argoult y voit une opportunité de dégager de meilleures pratiques. Peut être. Mais je remarque : 1/ ceux qui participent à ce Gouvernement d’Entreprise, les Administrateurs, sont encore aujourd’hui membres de classes « priviliégiées » pour employer un terme du bon vieux temps. Quelle réelle volonté ont ils de promouvoir des pratiques nouvelles ? 2/ gérer une entreprise c’est avant tout gérer, défendre les intérêts de cette entreprise, dans tous ses aspects. Quels sont les intérêts de ces fameux Administrateurs dits indépendants si ce n’est de faire perdurer un système, ce qui n’est pas un fin en soi.

    Je reviens à ewropano pour partager son avis lorsqu’il pense que la machine nous échappe car personne ne semble vraiment en situation d’en reprendre le controle. Enfin, aujourd’hui !



  • Didier Vincent Didier Vincent 16 octobre 2005 10:10

    En poussant votre raisonnement jusqu’à la caricature, pourquoi ne pas élire un Président à vie, comme cela on serait tranquille. Bonjour la Démocratie ! Ne m’en veuillez pas pour cette boutade.

    Votre question, forte intéressante et fort juste, ne vient elle pas plutot de l’espèce de dépendance qu’a encore l’économie française vis à vis de l’Etat. De la SNCM à Alstom pour les plus récents problèmes, de Dassault pour la plus caricaturale au Crédit Lyonnais et à toutes les entreprises qui vivent plus ou moins des commandes de l’Etat (Areva via EdF par exemple), le poids de celui ci n’est il pas déraisonnable, d’autant que le système ne semble fonctionner que pour le bénéfice de celles ci. La question de la durée du mandat devient annexe. Ajoutons pour être honnête l’irresponsabilité des politiques qui prennent un malin plaisir à faire planer le risque de « rupture » dans l’environnement économique.



  • Didier Vincent Didier Vincent 16 octobre 2005 09:48

    Pour une fois, je ne suis pas loin d’être d’accord avec vous. Puis je me permettre d’ajouter - de vous suggérer - deux éléments surlesquels j’aimerais avoir votre point de vue.

    Le premier est la prise de risques. Le capitalisme de papa incluait de manière naturelle et bien assumée une prise de risques et il me semble que nous vivons dans une période « sécuritaire » entravant l’initiative. L’attitude des banques, et surtout les françaises, est caricaturale à cet égard.

    Le second nous vient d’Amérique et s’appelle le gouvernement d’entreprise. A vouloir faire administrer des entreprises par des acteurs dits « indépendants », on y perd la défense même des intérêts patrimoniaux si fort l’objet des préoccupations du capitalisme d’antan. A force de défendre des lois économiques avec leur cortège de ratios dans des comportements stéréotypés, c’est toute la nature même de l’entrepreneur que l’on a perverti.



  • Didier Vincent Didier Vincent 13 octobre 2005 23:42

    > Argoult, je ne conteste pas les arguments que vous employez mais ils sont, disons, orientés. Ils tendent, comme c’est très à la mode depuis quelque temps, à culpabliser la grande majorité en lui faisant porter la responsabilité d’une situation dont je ne nie pas qu’elle soit en partie resposable, mais quand même.

    Est ce que ce sont les travailleurs qui réclament aux entreprises 15% de retour sur investissement pour payer les retraites des fonds de pension ?

    Est ce que ce sont les travailleurs qui obligent les dirigents d’enteprise à abdiquer de leur stratégie « industrielle » pour favoriser la finance ?

    Est ce que ce sont les travailleurs qui ont aliéné leur propre jugement pour faire d’eux des consommateurs avant d’être des citoyens ?

    Est ce que ce sont les travailleurs qui ont poussé à la consommation des loisirs pour faire passer ceux ci en tête de leurs priorités, induisant les 35h ?

    Est ce que ce sont les travailleurs qui ont incité à la débauche de consommation médicale pour le plus grand profit des labos et creuser le déficit des assurances maladies ?

    La liste pourrait être longue. Je ne suis pas un dangereux gauchiste mais je sais voir.

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