Que
valent les « Je pense que » à coté des « Dieu pense que » ?
Dieu
pense ainsi :
« Ouvrirais-je
le sein maternel, pour ne pas laisser enfanter ? dit l’Eternel ; Moi
qui fait naître, Empêcherais-je d’enfanter ? dit ton Dieu. » (Esaïe
66 :9)
Les propos de De
Gaulle résonnent encore plus aujourd’hui que les propos de Césaire :
" Vous savez, cela suffit comme cela avec
vos nègres. Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu’eux : il y
a des nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me
les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. […] Et puis tout
cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la paix avec vos nègres ;
je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez ? Plus une audience
avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps que cela me prend,
bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à
l’extérieur : on ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Élysée. Et
puis je vous assure que c’est sans intérêt. "
(Entretiens
avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968. cité dans ses Mémoires, tome 2.
Le Général en mai. Journal de l’Élysée. 1968-1969, éd. Fayard/Jeune
Afrique)
« C’est toi qui
as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je te loue de ce que
je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme
le reconnaît bien.
Mon corps n’était
point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans
les profondeurs de la terre.
Quand je n’étais qu’une
masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les
jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. » (Ps
139 :13-16)