"(...) le dernier fils de Georges Marchais, Olivier, avait accepté de fournir quelques images privées qui montraient une autre perspective plus sympathique de l’homme : loin du communiste brutal le couteau entre les dents, Georges Marchais se montrait, avec ses proches, un père de famille heureux, attentionné, simple, faisant son jardin, sa cuisine, passant ses vacances à jouer à la pétanque, se désolant quand son fiston ne se souvenait plus des paroles d’une chanson qu’il avait apprise par cœur."
Oui, enfin, des archives montrant que d’épouvantables salauds avaient une vie de famille, lisaient de la poésie ou improvisaient une chansonnette au piano, on en trouve un paquet, vous savez.
Peut-être auriez-vous pu joindre à "vos" beaufs : Jamel Debbouze, Samy Nacéri, Doc Gynéco (juste les premiers noms qui me viennent à l’esprit). En matière de "bling-bling", signes extérieurs de richesse fondés sur des costumes et des voitures italiennes, noirs (les costumes) et rouges (les voitures), call-girls et Saint-Tropez, ils n’ont de leçons à recevoir de personne...
Ou l’aspect "France profonde" (aka "de souche") était-il essentiel à votre démonstration ?
(Et si Dany Boon n’est pas un "de souche", mais le succès de son film repose plutôt sur la beaufitude du "de souche", ou plutôt la *stigmatisation* de la beaufitude chez le "de souche")
Indépendamment de l’interprétation Villachienne de l’affiche (qui peut se défendre, mais que je ne partage pas complètement), je ne peux qu’encourager le lecteur à explorer le travail du graphiste Michal Batory (aucune parenté avec Erzsébet, dont le nom est Bathory) qui est l’auteur de l’affiche.
De l’école polonaise, il travaille « à l’ancienne », sans l’outil informatique (à moins qu’il s’y soit mis ?), et si l’on peut lui reprocher un certain systématisme, ses affiches sont très efficaces, techniquement « parfaites », et... merveilleuses.